Austin Rivers, une confiance à toute épreuve

Austin Rivers est un garçon confiant, très confiant. À l’entraînement de jeudi à Los Angeles, l’arrière de 23 ans a discuté de Bob Cousy… Hall of Famer, 13 sélections au All-Star Game, 6 titres NBA. Lui joue certes de bonnes minute dans une très bonne équipe et a été l’auteur de quelques bonnes perf’ en playoffs mais… quand même.

Je lui mettrais 100 points

Une confiance teintée d’arrogance que « le fils de » assure n’avoir que sur le terrain.

Seulement sur le terrain. Et je ne comprends pas pourquoi les gens ont un problème avec ça. Pourquoi est-ce que je ne jouerais pas de cette façon ?
Du fait de qui était mon père, j’ai toujours eu le sentiment que je devais être comme ça. J’avais cette confiance en 6ème, en 5ème. Je pensais être capable de tout contre n’importe qui. Et je n’étais même pas si bon que ça. J’étais juste un joueur très sûr de lui.

Il est tout de même devenu l’un des meilleurs lycéens du pays avant que Duke ne lui offre une bourse. Après un an, il quitte la NCAA et est sélectionné en 10ème position. Il atterrit à New Orleans via un pick transféré par… les Clippers (dans le cadre du transfert de Chris Paul). Entre les changements de position et des minutes irrégulières, il déçoit. Et puis arrive l’opportunité Clippers, avec la pression de devenir le premier joueur coaché par son père.

Les gens aiment vous retirer des choses. C’est dingue de voir à quel point les gens acceptent les autres joueurs qui ont eu un père en NBA. Parce que je travaille avec le mien, les gens parlent mal de moi. C’est injuste. Quand je suis sur le terrain, je suis comme tout le monde. Quand je marque ou que je fais quelque chose, c’est moi qui le fait, pas lui.

Certains sont plus confiants que d’autres… Et je pense que j’en fais partie. Je suis comme ça. J’étais bon avant d’arriver ici. Sérieux, j’étais le joueur n°1 au lycée. Regardez les faits. Les gens veulent m’enlever ça, mais j’ai travaillé pour ça. Je l’ai mérité.

Et c’est par sa défense qu’il a gagné le respect de son coach et de ses coéquipiers.

Je pense qu’il a réalisé que son impact allait au-delà de l’aspect offensif. Sa défense en 1 contre 1 est dure. Il pose des problèmes. Blake Griffin

Monty Williams m’avait dit que je serai surpris de voir combien il était bon en défense, ce qui était drôle car je suis son père. Je suis censé savoir ça. Et il m’a dit qu’il était leur meilleur défenseur à l’arrière. Je ne l’écoutais pas vraiment. Mais il avait raison.

Sur ses 2 premiers matchs de playoffs contre Portland, Rivers a tourné à 10 points (47.4%), 2 rebonds et 1 passe de moyenne en 19.5 minutes de jeu.

via OC Register