Comment la cheville de James Harden n’augurait rien bon pour les Rockets

L’été dernier, James Harden (29 points 7.5 passes et 6.1 rebonds en 2015-16) s’est plusieurs fois tordu la cheville avant le début de saison. Résultat, il n’était pas au meilleur de sa forme à l’heure du training camp.

Je ne pouvais pas travailler comme je voulais donc j’ai commencé le training camp avec une cheville en vrac, je devais retrouver ma forme.

Sur les 3 premiers matchs de la saison (3 défaites et de 20 points en moyenne), il shoote à 22.2% et 9.4% à 3-points pour 18 points de moyenne. Ty Lawson, arrivé en provenance de Denver, était censé lui apporter un soutien en attaque pour lui permettre de jouer davantage sans ballon. Mais le meneur a rapidement du mal avec son propre shoot et développera davantage une alchimie avec les big men adeptes des passées lobées. Kevin McHale viré après 11 matchs, J.B. Bickerstaff décide d’insérer Patrick Beverley dans le 5 majeur. Ce dernier n’a pas autant besoin d’avoir le ballon et a qui plus est signé un record en carrière avec un 40% à 3-points cette saison. Lawson partira via un buyout et finira la saison avec les Pacers. Les choses auraient donc peut-être été différentes pour tout le monde sans cette cheville douloureuse…

[Retrouvez la seconde partie de notre interview de Kevin Seraphin ici]

Alors qu’il n’avait fait qu’une apparition à la Drew League de Los Angeles en 2015, le James Harden de 2016 devrait revenir au top de sa forme après un été normalement passé avec Team USA à Rio pour les Jeux olympiques…

via ESPN