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Boris Diaw dévoile ce qu’il préfère dans le coaching de Gregg Popovich

Fils d’Élisabeth Riffiod, capitaine de l’équipe de France féminine de basket entre 1976 et 1980, Boris Diaw a tout essayé avant de suivre les traces de sa mère. Handball, volley, athlétisme, rugby, judo foot et même escrime.

Ces parents obsédés par le fait que leurs enfants pratiquent un sport et qui les poussent à devenir très bons ou professionnels. Elle était contre ça. Boris Diaw

Quand on lui demande de lister les 3 (4 en fait) choses qui le décrivent le mieux, le basket n’entre d’ailleurs même pas dans la conversation : voyage, nourriture, photographie et production de films (pour en savoir plus on avait discuté avec lui de tout ça ici). Lorsqu’il nee joue pas, l’intérieur des Spurs adore partir en safari.

Vous partez au milieu de la savane pour 10 jours et vous avez l’impression qu’un mois s’est écoulé. C’est calme. C’est tellement apaisant d’observer les animaux, dans leur habitat, simplement en train de dormir. C’est reposant.

C’est dans un café du centre de Memphis que Borista a accueilli Sports Illustrated en plein milieu du 1er tour des playoffs pour un portrait consacré au Français. Diaw a instauré une petite tradition avec ses coéquipiers à l’extérieur : trouver les meilleurs cafés de la ville.

Que ce soit à 20 minutes de route ou au coin de la rue. On note les meilleurs. Patty Mills

Intelligence, polyvalence et altruisme définissent bien le jeu du capitaine de l’équipe de France (6.4 points 3.1 rebonds et 2.3 passes en 18.2 minutes de moyenne cette saison), capable de défendre sur LeBron James avant de signer un fadeaway tout en finesse de l’autre côté. On l’oublie un peu, mais les Spurs ont out de même remporté 67 matchs cette année. En saison régulière, le rapport +/- du banc des Spurs était de +10.9, le meilleur taux de la ligue.

Pop est le meilleur au niveau des ajustements. Il peut mettre en place tellement de combinaisons. On a pu le voir hier. Il peaufine il peaufine jusqu’à ce qu’il trouve une combinaison qui fonctionne. Tim Duncan après le match 3 (durant lequel Diaw a joué 10 minutes dans le 4ème quart) de la série contre les Grizzlies (victoire 96-87).

Pour Diaw, la première qualité du coaching de Popovich est assez originale :

Ummmmm. On ne s’entraîne pas tant que ça.

Ce qu’il aime le moins en revanche, ce sont ses changements d’humeurs sur le banc. Les deux hommes se charrient souvent gentiment sur le poids du Français.

Parfois on est à +30 et il est genre ‘Je vais te laisser sur le terrain pour que tu perdes du poids’.

Il est loin le temps du buyout chez les Bobcats en 2012. Ou du transfert d’Atlanta à Phoenix, ville où il était surnommé 3D (il portait le n°3 et pouvait driver, faire la passe – dish – et défendre). Pour ses premiers playoffs en compagnie d’Amar’e Stoudemire et Steve Nash, il tourne à 18.7 points, 6.7 rebonds et 5.2 passes, les Suns vont jusqu’en Finales de Conférence.

Cette année là, toutes les autres équipes avaient deux big guys. Dans toute la NBA c’était comme ça. Ca a changé. L’équipe est construite à l’image du franchise player. Si vous avez un con en tant que franchise player, généralement ça ne marche pas. Si vous avez des gars qui comprennent, qui ne pensent pas qu’à eux, c’est toujours mieux. Steve Nash était passé maître là-dedans.

Actuellement en pleines demi-finales de Conférence face au Thunder, le globe trotter (il a pour objectif de faire un tour du monde en bateau une fois qu’il sera à la retraite) se fait déjà une joie de visiter les Philippines et Rio, on l’espère pour les JO, cet été.

Je veux tout voir. Je veux aller partout.

via SportsIllustrated

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