Quand BIlly Donovan appelait Gregg Popovich pour faire appel à ses lumières
Si on lui avait dit il y a 2 ans qu’il aurait battu Gregg Popovich et les Spurs en demi-finale de Conférence Ouest à la tête d’une équipe du Thunder emmenée par Russell Westbrook et Kevin Durant, Billy Donovan aurait sans doute souri. Car en cette fin d’été 2014, il n’est encore « que » le coach de Florida (avec qui il a remporté 2 titres NCAA en 2006 et 2007), qui décide de passer un coup de fil au maître, qui vient lui de remporter son 5ème titre avec San Antonio depuis 1999.
Je l’ai appelé ‘Coach’ et il m’a corrigé à peu près 50 fois en me disant de l’appeler ‘Pop’. Donc j’ai dit ‘Pop’, je veux faire appel à vos lumières. Il était vraiment, vraiment gracieux, il a passé du temps avec moi (au training camp des Spurs), m’a parlé, m’a emmené dîner. À la réunion des head coachs en septembre à Chicago, il est venu et m’a dit ‘Hey écoute, je veux que tu viennes dîner. C’est ta première année en NBA, donc pourquoi tu ne viendrais pas avec quelques gars ?’.
Désormais, Donovan a fait ses preuves. Peu auraient misé sur une sortie des Spurs, 67 victoires en 2015-16, face au Thunder en 6 matchs. Sa décision d’associer Enes Kanter et Steven Adams sur le terrain a beaucoup pesé sur la série, alors que les deux joueurs ne jouaient quasiment jamais ensemble en saison. De l’importance des ajustements en playoffs lorsque l’on rencontre la même équipe encore et encore :
Il y a peut-être 3 ou 4 choses qui selon vous peuvent arriver, et vous ne voulez pas inonder les gars avec tant d’information. Donc il faut trouver de quelle information pertinente ils ont vraiment besoin de savoir, qu’est-ce que moi le coach je dois avoir dans ma poche et qui pourrait potentiellement arriver dans le match ? Par exemple, à la mi-temps du match 6, on a 23 points d’avance ou quelque chose comme ça et je dis à Russell ‘On doit être préparés à ce qu’ils jouent petit’. Pop a fini par jouer petit en mettant Kawhi Leonard et on est restés grand. Le score n’a pas beaucoup changé et ils sont retournés à leur lineup de base. Vous passez en revue chaque possession, des matchups aux remplacements, toutes ces choses là. Pour moi c’est la plus grosse différence entre la saison et les playoffs. J’ai beaucoup aimé cette partie.
Un plus gros morceau encore attend désormais Oklahoma City, qui sera ce soir à Oakland pour le match 1 de ses premières finales de Conférence depuis 2014 (défaite 4-2 contre les Spurs).
via USA Today