Brandon Ingram a encore beaucoup de travail devant lui
Cette année, pour que les Lakers puissent fonctionner, il faudra sans aucun doute un grand Brandon Ingram, dernier numéro 2 de la draft et joueur sur qui beaucoup d’attentes reposent. Ayant tourné à 12.2 points à 41% au tir dont 25% à 3-points, 4.2 rebonds et 1.8 passe décisive de moyenne lors des Summer Leagues, l’ancien Dukie a parfois montré des difficultés lorsque la défense adverse devenait plus rugueuse et plus physique : un point qui peut inquiéter avant de se coltiner certains tanks évoluant en NBA au poste 3.
Il sera challengé à chaque match, notamment car il est le pick numéro 2, mais aussi parce qu’il affrontera certains joueurs plus grands et plus costauds qui vont jouer sur leur physique. Ça arrivera souvent car il ne va pas devenir plus musclé d’un jour à l’autre. Cela pourrait être un processus qui durera 24 mois mais c’est quelque chose qu’il devra travailler au plus vite. Il va falloir qu’il s’y habitue. Ceci dit, pour moi, il ne se résigne pas, il continue à être compétitif et c’est vraiment notre plus grande satisfaction. » Mitch Kupchak à ESPN
Brandon Ingram de son côté ne retiendra pas forcément ses performances individuelles de Summer League. Pourtant, certains éléments auront été très constructifs lors de cette toute première expérience sous le maillot des Lakers.
C’était OK. En tant que joueur, je ne suis jamais satisfait. Je pense que j’aurais pu mieux shooter et mieux défendre. Mais globalement, au niveau de la camaraderie, en fréquentant l’équipe, et en construisant une alchimie à chaque moment, ça a été une très bonne expérience. » Brandon Ingram
N’oublions pas que l’ailier n’a aujourd’hui que 18 ans et se jeter dans le grand bain à ce si jeune âge n’est pas forcément chose aisée pour un joueur qui jusque là n’a pas encore pu se mesurer à certains gros bras spécialistes de la défense rapprochée et musclée.
Il est jeune. Laissez lui prendre un peu d’expérience dans sa besace et vous verrez qu’il sera capable de dominer ce jeu. » D’Angelo Russell
Luke Walton lui, ne semble pas vraiment s’inquiéter et rejoint D’Angelo Russell. Le potentiel qu’a montré Ingram l’a séduit et si ces dernières semaines, il a connu des difficultés au tir lorsque la défense se resserrait, le joueur a prouvé qu’il avait de nombreuses autres qualités.
Brandon est très bon. Il est un joueur très intelligent et c’est quelque chose que j’aime beaucoup pour un joueur de son âge. Vous pouvez le voir dans son jeu : il va attaquer et s’il ne peut pas le faire, il n’a pas besoin de chercher ses coéquipiers. Il sait où ils sont. Il va évidemment apprendre le jeu NBA. Il va apprendre comment se confronter à des gars plus physiques que lui qui l’éloigneront de ses positions préférentielles. Je pense que plus il aura l’habitude de le faire, plus ça viendra naturellement. Il peut jouer à plusieurs positions, il peut shooter, il peut driver. Brandon a vraiment beaucoup de potentiel. » Luke Walton
Le jeune joueur rejoindra d’ailleurs D’Angelo Russell, mais aussi Julius Randle au sein de la USA Select Team qui servira de sparring-partner à Team USA en attendant les JO cet été : une occasion en or pour continuer à développer des automatismes pour Ingram avec ses futurs coéquipiers. A lui maintenant d’en profiter un maximum pour voir à quoi cela ressemble de se confronter aux meilleurs joueurs de la planète !