C.J. McCollum : « J’ai dit à mon agent : ‘Fais ce que tu as à faire pour me faire rester ici’. »
Une tête bien faite dans un corps sain, voilà une expression qui définit bien C.J. McCollum. Meilleure progression de l’année 2016, le diplômé en journalisme né à Canton dans l’Ohio vient de prolonger à Portland pour 4 ans et 106 millions de dollars à Portland.
Je veux remercier M. Allen (Paul Allen, propriétaire) pour avoir oser parier sur un gamin maigrichon d’1,91m sorti de Lehigh University et pour avoir été patient alors que j’étais blessé. Je n’étais pas régulier dans mes performances mais je l’étais dans mon éthique de travail, tout le long.
J’ai dit à mon agent : ‘Fais ce que tu as à faire pour me faire rester ici’. Je veux être ici. Je regarde les maisons en vente depuis mon année rookie, je m’imaginais ici sur le long-terme, donc j’ai hâte de construire quelque chose de spécial avec ce jeune groupe de gars que nous avons. Je pense qu’on va être très bons. On a beaucoup d’éthique de travail, beaucoup de gars qui ont fait leurs preuves l’année dernière et qui veulent continuer à connaître le succès.
Pour la première fois de sa jeune carrière la saison passée, McCollum a pu jouer plus de 62 matchs en saison.
Je veux continuer à progresser. Je sais qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux progresser étant donné que je n’ai joué que quoi, 80 matchs de saison régulière. C’était ma première saison complète au niveau de la compréhension des scouting reports, sur lesquels je suis désormais au lieu d’être le gars derrière dont on dit ‘Huh, c’est le backup qui peut shooter’. Je sais aussi que la pression va augmenter et je veux continuer à représenter mon nom de famille et ma petite école du mieux que je peux pour que le gars qui suit sache que c’est possible.
Est-il de garder la tête froide quand on vient de signer pour 106 millions de dollars ?
Bonne question. Je pense que l’argent ne vous change pas. Très souvent ça change les gens autour de vous, ça les met en meilleure position pour réussir. Ca vous permet d’acheter les choses dont vous avez besoin et que vous voulez. Mais j’ai déjà de l’argent. Je suis déjà dans une très bonne situation. L’important c’est que le gamin qui quitte la salle se dise : ‘Wow, C.J. joue dur. Le jeu a vraiment de l’importance pour lui. Il aime le basket’. Je dois continuer à me souvenir de ce que ça faisait quand je ne jouais pas. Ce que ça fait d’arriver à la salle en sachant que vous n’allez pas jouer. Maintenant que je sais que je vais jouer, je dois avoir le même était d’esprit pour amener mon jeu au pallier suivant.
J’essaie de ne pas penser à l’argent et à la pression, car quand vous retirez le fun du basket, ça devient un boulot. Quand c’est un boulot, vous avez l’impression d’être forcés à y aller. Je n’ai pas cette impression. J’aime y aller. J’adore y aller. Donc j’étais content, on a célébré un peu ça avec un bon repas, un peu de pinot.
Et pour lui, signer un gros contrat ne revient pas à automatiquement devenir le leader de l’équipe.
Il faut continuer à être soi-même. Et c’est ce que je vais faire. Quand j’aurai quelque chose à dire je le dirai. Pas parce que j’ai signé pour 100 millions, mais parce que je pense que c’est la bonne chose à dire. Quand il sera temps que je mène, je mènerai. Quand il sera temps de suivre, je suivrai.
via OregonLive