Nicolas Batum sur l’Espagne : « On va les retrouver, c’est limite écrit à chaque fois »
C’est tard ce soir (après les dernières rencontres du groupe B) que l’on connaîtra le nom de l’adversaire des Bleus en quart de finale des JO. Et il se pourrait que cela tombe, comme il y a 4 ans à Londres, sur l’Espagne. Pour Nicolas Batum, c’est même presque déjà une certitude.
On va les retrouver, c’est comme ça chaque année. C’est limite écrit à chaque fois. On ne contrôle pas l’autre poule mais ce qui est sûr, c’est que ça joue aussi de l’autre côté. Hier (samedi), on a regardé Brésil-Argentine, sans doute le plus beau match de ces Jeux jusqu’alors. Il y a de belles rencontres mais c’est un groupe accroché. Je crois que les six équipes peuvent encore passer mathématiquement. C’est assez fou…
Moins pour Boris Diaw
Le quart de finale est comme toujours un match capital. C’est intéressant pour nous d’avoir vu des vidéos des années passées, cela a servi de renforcement positif, cela nous a rappelé toutes les choses bien qu’on sait faire et qu’on n’arrivait pas à mettre en application. Je pense que notre expérience fait qu’on sait comment aborder un quart de finale. Je sais qu’on peut tomber sur l’Espagne, mais je ne crois pas à la « destinée », on verra comment cela va se passer dans l’autre groupe.
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Rudy Gobert lui, s’en moque et se concentre sur la victoire.
Je n’ai pas d’adversaire préféré. Ce sera simplement un match qu’il faudra gagner. Peu importe qui ce sera. Quoi qu’il arrive, on sait que ce quart de finale ne sera pas un match facile. Il n’y a que de bonnes équipes dans le groupe d’en face. Mais au vu de ce que nous avons produit lors de nos derniers matches, oui, nous allons l’aborder avec de la confiance, et aussi beaucoup de concentration.