Tony Parker : « Avec Joffrey, Tomtom, Evan, on a une bonne génération qui arrive »
Interrogé sur le message qu’il souhaitait faire passer à la génération suivante en conférence de presse, Tony Parker s’est dit confiant quant à l’avenir d’une équipe de France de basket sans lui.
Je pense qu’elle est entre de bonnes mains. On a une bonne génération qui arrive. Avec Joffrey (Lauvergne), Tomtom (Thomas Heurtel), Evan (Fournier), tous les jeunes qui vont monter. On a encore 5 joueurs qui ont été draftés. Ils vont continuer à avoir des résultats.
Après le match, le meneur a rapidement échangé avec Vincent Collet.
Il était déçu. Mais c’est ça le sport. J’en ai vécu des hauts, des bas. Ça ne changera rien au fait que je suis fier de ce qu’on a fait. On est tombé aussi sur une génération très forte en Espagne. Sans l’Espagne on aurait peut-être dix médailles. C’est vrai que maintenant les gens attendent tellement de l’équipe de France. Mais il faut se rappeler qu’il y a dix ans, en 2005, on ramène une médaille de bronze et ça faisait 50 ans (46 en fait) qu’il n’y avait pas eu de médaille. On partait de très loin. Le basket français n’était pas considéré dans les meilleurs. Depuis on a fait deux fois les JO en allant dans le Top 8. Le problème c’est que plus tu gagnes, plus les gens en veulent.
Désormais, TP va se concentrer uniquement sur sa fin de carrière avec les Spurs. Il ne prévoit ainsi pas de continuer à s’impliquer en équipe de France.
Non, je ne pense pas. Je vais plus prendre des vacances, du repos et essayer de faire 5 bonnes saisons avec les Spurs. Aussi de gagner un autre titre NBA et essayer d’améliorer mon palmarès avec les Spurs. Ce sera ça ma motivation maintenant.
Et à San Antonio, il devra s’habituer à l’absence de son coéquipier de toujours, Tim Duncan.
Cela m’a fait bizarre quand Timmy m’a annoncé qu’il arrêtait. Je savais que ce jour arriverait, que le « Big Three » n’existerait plus un jour mais c’est dur quand ça arrive. J’ai eu beaucoup de chance. Tous les championnats gagnés, tous les records, ce sont des choses que je pourrai montrer à mes enfants. Je suis content que Manu fasse une saison de plus, qu’il n’y en ait qu’un qui prenne sa retraite. Ce furent dix années formidables avec Kobe, Shaq, toutes ces rivalités, mais il faut bien que ça s’arrête un jour.
via Le Monde