C.J. McCollum, et maintenant ?
En un an, C.J. McCollum est passé de remplaçant à dans l’ordre : titulaire, Most Improved Player et riche. Re-signé pour 106 millions de dollars sur 4 ans par les Trail Blazers (maximum), l’arrière est revenu sur cette saison charnière (sa troisième en NBA) avec l’AP.
C’est donc avec « moins de pression » qu’il entamera sa 4e saison dans la ligue le mois prochain :
Je savais que c’était une année « ça passe ou ça casse » pour moi. Je savais que jusque-là je n’avais pas particulièrement bien joué. J’avais fait quelques belles performances, mais pas assez régulièrement. Dans notre ligue vous avez 3 ans, vous vous faites transférer et on vous met dans une boîte en vous disant : « Voilà ce que tu es ».
Considérés comme « en reconstruction » après les départs de LaMarcus Aldridge, Nicolas Batum et Wesley Matthews l’année dernière, les Trail Blazers ont surpris tout le monde en allant chercher 44 victoires et un deuxième tour de playoffs.
McCollum a tourné à 20.8 points (soit 14 points de plus que lors de sa saison précédente, la plus grosse progression depuis Tony Campbell – passé de 6.2 points à 23.2 points entre 1989 et 1990 avec Minnesota), 3.2 rebonds et 4.3 passes de moyenne en saison régulière, tout en plantant 197 trois-points, le 4e meilleur total pour un Blazer dans l’histoire sur une saison.
C’était assez angoissant pour moi car après avoir été autant blessé vous avez peur de la blessure. Donc de faire une saison complète en bonne santé et de bien jouer, c’était rassurant.
10e choix de la draft 2013 à sa sortie de Lehigh, McCollum avait manqué les 34 premiers matchs de sa saison rookie à cause d’une blessure au pied. Backup de Wesley Matthews, il est propulsé dans le 5 lorsque ce dernier est victime d’une rupture du tendon d’Achille en fin de saison et sort un match à 33 points en playoffs contre Memphis. Pour le soulager un peu à l’arrière cette saison, les Blazers ont signé Evan Turner.
Quand vous êtes un jeune joueur vous jouez simplement en réaction. Quand vous êtes un peu plus vieux vous commencez à avoir plus d’expérience et à « penser » davantage le jeu. Je pense qu’une fois que j’aurai réussi à lier ces deux choses, je pourrai devenir un joueur spécial.
via NBC Sports