Henry Ellenson impressionne son coach et ses coéquipiers

L’imposant Henry Ellenson (19 ans, 2,11m, 111 kg) drafté en 18e position de la dernière draft tournait lors de son unique saison NCAA l’année dernière (Marquette) à 17 points et 9.7 rebonds en 33.5 minutes de moyenne.

On l’a pour le moment très peu vu en pré-saison puisqu’il n’a pour l’instant joué que 7 minutes dans une défaite contre Brooklyn (2 points à 1/5, 3 rebonds et 1 contre) et 7 minutes dans un nouveau revers face aux Spurs (0 point à 0/1 et 1 ballon perdu). Pourtant ce qui pourrait être considéré comme des miettes est plutôt rare pour Stan Van Gundy, qui ne donne habituellement pas de temps de jeu aux joueurs hors de sa rotation.

« Il a été super aujourd’hui (à l’entraînement de dimanche, ndlr) je veux dire, énorme. Il a raté un shoot à la toute fin de l’entraînement, on était tous surpris car il n’en avait raté aucun avant. Un gamin vraiment talentueux offensivement. Le plan actuellement c’est de le faire jouer tous les soirs dans les matchs d’exhibition. J’aime sa façon d’approcher les choses et de jouer » Van Gundy

Et le coach et président n’est pas le seul à avoir été impressionné :

« Man, Rook va devenir un sacré joueur. Je l’aime beaucoup. Ça va être un bon joueur » Marcus Morris

« Man, Henry, Henry a du talent. Il est le parfait stretch four. Il peut shooter, driver, créer et il absorbe tout. Il fait tellement de choses sur le terrain. Quand le coach lui demande de faire quelque chose une fois, il le fait la fois d’après sans refaire les mêmes erreurs. Je suis fan et il va me donner beaucoup de passes. Il peut vraiment shooter » Ish Smith

Ellenson comprend vite des systèmes qui peuvent paraître compliqués à certains de ses collègues rookies et c’est indéniablement un gros plus pour lui dans ce nouvel environnement. Mentalement en avance sur son âge, il doit maintenant gagner en force et progresser en défense.

« Vous ne pouvez pas avoir une meilleure approche que lui. Il essaie de faire tout ce que vous lui dites, il essaie de s’améliorer chaque jour, il accepte la critique, écoute ses coéquipiers plus âgés. Ce qui est difficile pour lui c’est qu’il a Marcus (Morris), Tobias (Harris) et Jon (Leuer), trois très bons joueurs devant lui. C’est difficile pour lui actuellement mais je vais vous dire : quand il est sur le terrain, il ne donne pas l’impression que ces gars sont dans une ligue différente de lui. Pas du tout. Personne n’a de facilité à le stopper lorsqu’il attaque » Van Gundy

via NBA