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Fred Hoiberg : « À la minute où on a signé Rajon Rondo, je savais qu’on avait une chance de réussir »

Entre Jimmy Butler, Dwyane Wade et Rajon Rondo, les Bulls ne manqueront pas de leaders cette année. Mais en tant que meneur de jeu et champion NBA (2008), l’ancien Celtic semble bien être celui dont la voix sera peut-être la plus écoutée dans le vestiaire.

À l’entraînement, sur le banc, dans le vestiaire ou sur le terrain, Rondo a toujours un mot pour guider ses coéquipiers. Même si ces derniers se nomment Thomas Walkup et qu’ils ne sont probablement là que pour le training camp. Samedi soir, Rondo avait été mis au repos par Fred Hoiberg. Cela ne l’a pas empêché d’arriver au Bradley Center de Milwaukee 90 minutes avant le match pour venir encourager et prendre les rebonds du jeune combo guard non drafté et sorti de 4 ans à l’université de Stephen F. Austin avant le match (victoire des Bulls 107-86).

Cet été déjà, celui qui s’était construit une mauvaise réputation à Dallas en raison d’une relation difficile avec Rick Carlisle avant de rebondir à Sacramento s’était entraîné avec des free agents et des rookies dont il savait qu’il ne jouerait pas avec eux cette saison durant les Summer Leagues. Avant le training camp, il était l’un des instigateurs des workouts informels qui se sont déroulés à l’Advocate Center (centre d’entraînement des Bulls). Depuis, Rondo poursuit son « tutorat » et est souvent à l’origine de l’organisation de repas d’équipe.

« À la minute où on l’a signé et qu’il est venu à Chicago, je savais qu’on avait une chance de réussir. Il s’est investi dans ce que nous essayons de faire. Il voulait venir étudier des vidéos de matchs. Très vite on a travaillé son shoot. Dès le début on pouvait déjà dire que les gars allaient graviter autour de lui en raison de sa voix et de sa présence de vétéran. Comme tous les joueurs, vous apprenez beaucoup des situations traversées, je suis sûr que c’est le cas avec Rajon.

J’ai toujours eu la même approche. Quand je coachais à l’université j’accueillais parfois des gamins transférés d’autres universités et qui n’avaient pas les meilleures réputations. Et dès leurs premiers pas sur le campus, je leur disais comment ça allait se passer et que notre relation serait très importante. C’est ce que j’ai fait avec Rajon, avec (Dwyane) Wade, avec Robin (Lopez), avec tous nos nouveaux joueurs »

via Chicago Tribune

Une réflexion sur “Fred Hoiberg : « À la minute où on a signé Rajon Rondo, je savais qu’on avait une chance de réussir »

  • Droopy_yessah

    Est-ce que George Karl pensait la même chose à Sacto? :)

    Blague à part, Rondo fait parti des rares meneurs gestionnaires qui ne s'engoufrent pas dès les premières secondes de possessions dans une pénétration sans un plan en tête. C'est vrai qu'il garde longtemps le ballon en main (allo Chris Paul), mais son intelligence de jeu en attaque et en défense doit forcément ravir Hoiberg

    D'ailleurs, au fil des nombreux articles sur les Bulls, je trouve Hoiberg de moins en moins leader ou/et patron de cette équipe. Un jour on lit que Wade ne fait qu'arrêter le jeu à l'entraînement, le lendemain "Butler prend plus la parole" et puis Rondo qui gère les remplaçants.

    Ne te disperse pas Rondo et ne mâche pas le boulot du staff ;)

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