C.J. McCollum : «J’ai été le gars qui prenait des bains glacés dans des poubelles à Lehigh »
Pour C.J. McCollum, mise à part son compte en banque (re-signature de 106 millions de dollars sur 4 ans à Portland cet été), rien n’a changé.
Le MIP (Most Improved Player = joueur ayant le plus progressé) s’imagine toujours comme le jeune lycéen d’1,57m qui n’était pas titulaire dans son équipe et qui avait du mal à attirer les offres de bourse universitaire en Division I NCAA. Ou la star de l’université de Lehigh qui a dit non à la draft NBA après sa troisième année avant de sa fracturer le pied au début de sa saison senior et qui se demandait s’il n’allait pas le regretter.
« J’ai été role player. J’ai été en costume à la fin du banc. J’ai été remplaçant au lycée. J’ai été le gars qui n’avait aucune offre de bourse et qui essayait d’en obtenir une. J’ai été le gars qui prenait des bains glacés dans des poubelles à Lehigh parce que c’était ce que nous avions. Je ne prends rien de ce qui m’arrive aujourd’hui pour acquis » McCollum
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Son nouveau contrat ne démarrant que la saison prochaine, McCollum gagnera 3.2 millions de dollars cette saison, avant de passer à 23.9 millions pour 2016-17. Pour certains joueurs NBA, c’est là que le bât blesse. Comment dissocier les bonnes des mauvaises sollicitations ?
« C’est complètement fou. Les gens veulent essayer de profiter de vous, de qui vous êtes, du fait que vous êtes gentil. Et puis il y a des gens qui sont vraiment sincères. Les gens proches de moi évidemment, je vais les aider. Mais je ne peux pas aider tout le monde. Je ne peux pas contribuer à toutes les œuvres de charité. Aux idées de tout le monde, que ce soit une nouvelle invention, un nouveau produit. Avant même que vous ayez votre argent, tout le monde a une idée de la façon dont vous devriez le dépenser » McCollum
De plus, son duo avec Damian Lillard se rapproche plus de celui des Warriors Curry/Thompson que de celui des Wizards Wall/Beal. Personne n’essaie de prendre la place de qui que ce soit ou de définir des rôles trop précis. La relation est saine et la collaboration prime avant tout.
« Dame s’en est remis à moi en fin de matchs. On ne voit pas toujours ça de la part de joueurs stars. Le coach peut dessiner un système pour moi à la fin du match et il ne va pas le regarder comme s’il était fou. Il me dit ‘va chercher ce panier man’. C’est celui qui a le meilleur matchup qui y va, on se fait confiance. On n’a jamais eu à discuter d’un mauvais shoot ou quoi que ce soit d’autre. On sait combien on travaille dur, et la gagner est au-dessus de tout. On veut gagner. Les winners sont reconnus. Les winners deviennent des légendes. Ils élèvent les bannières des winners, ils leur donnent des bagues » McCollum
via Yahoo!Sports