Le réveil brutal de Nicolas Batum

Signé 120 millions de dollars cet été, Nicolas Batum n’a pas été payé pour planter 25 points par match, mais pas non plus pour tourner à 11 points à 27% comme c’était le cas sur les 3 premières rencontres. Cette nuit il a relevé la tête dans un énorme 3ème quart durant lequel il a signé 17 points à 6/8 dont 3 3-pts pour terminer avec 20 unités et mener les siens à la victoire face aux Sixers, grâce à un quart remporté 39-20.

« Quelques fois je dois jouer plus pour moi, je dois chercher plus à shooter. Dans le 3ème quart j’ai eu le sentiment de m’être libéré et d’avoir élevé mon niveau. » Nicolas Batum

Trop passif en première mi-temps il a refusé trop de shoots, sans doute hésitant au vu de sa maladresse depuis le début de l’exercice. A la mi-temps il s’est dit « réveille-toi ». Dans son sillage Charlotte a démarré par un 16-2

« Vous pouviez anticiper qu’il allait repartir en seconde mi-temps en cherchant plus à shooter. Vous pouviez voir au niveau de son langage corporel qu’il était en colère, d’une bonne façon. Il savait que nous devions mieux jouer et il a été agressif dès le début de la seconde mi-temps. Et je ne lui ai rien dit. » Steve Clifford

« Nicolas Batum est un joueur d’élite et il a mis quelques shoots difficiles. Nous avons été pris à la gorge en sortant du vestiaire. » Brett Brown

Le Français doit trouver un équilibre entre Batum le scoreur et Batum le facilitateur, et depuis le début de saison il était dans doute trop dans ce second rôle, laissant passer des shoots ouverts. Pour Clifford le Français est justement un joueur d’élite car il a un excellent jugement de cet équilibre entre shooter et passer.

« Aucun coach en minimes ne peux enseigner ça. Vous l’avez tout simplement. » Clifford