Infos NBAWashington Wizards - NBA

Bradley Beal tacle le manque d’implication de ses coéquipiers

Les Wizards ont bien du mal en ce début de saison. Trois défaites à Atlanta, Memphis et contre Toronto pour commencer, puis une revanche contre Atlanta au Verizon Center et enfin une nouvelle défaite (88-86) samedi à Orlando.

En l’absence de John Wall (au repos en raison d’un back-to-back et de ses opérations des deux genoux cet été), Bradley Beal (23 ans, 1,96m) n’a pas été à la hauteur avec seulement 15 points à 6/17, 3 rebonds, 3 passes, 1 interception et 1 contre en 33 minutes. En fin de match, c’est lui qui a consolé Markieff Morris après son échec à 3-points pour la gagne, alors qu’il était complètement ouvert.

« C’était une super position. Je pensais que ça rentrait. Ce n’est pas non plus ce qui nous a fait perdre le match. On ne peut pas dépendre du fait que Kieff rentre un shoot à 9 mètres. C’était un super shoot. Mais ce n’est pas ce qui nous fait perdre le match » Bradley Beal

Dans le vestiaire visiteurs après la rencontre, le 3e choix de la draft 2012 (Florida), qui tourne pour le moment à 17 points (37.3% de réussite et 29.6% à 3-points), 1.8 rebond et 2.6 passes de moyenne n’a pas mâché ses mots.

« On doit être capable de provoquer des stops et de scorer. D’une manière ou d’une autre. La chose la plus importante que l’on peut contrôler c’est notre défense et ce n’est qu’une question d’effort et d’envie de jouer. Je pense que le coach en a bien marre de la façon dont nous jouons et je pense qu’il va commencer à faire jouer des gars qui ont envie de jouer et qui veulent répondre présent »

[Retrouvez notre 2nde partie de l’interview de Nicolas Batum: « Parfois, j’ai l’impression d’être incompris »]

Une déclaration qui fait référence au quatrième quart-temps du match contre le Magic. Orlando avait alors effacé un déficit de 10 points pour passer un 16-0 à Washington en shootant à 10/20 aux tirs. Sur le parquet à ce moment-là : Trey Burke, Marcus Thornton, Kelly Oubre Jr et Jason Smith. Un peu facile pour un joueur au statut de leader dont l’impact sur la rencontre a été quasi-invisible…

« On doit travailler avec ce qu’on a. Les gars doivent commencer à passer la seconde et à jouer. S’ils veulent jouer, le coach vous fera jouer et sinon, il vous laisser sur le banc. Il faut qu’on soit disciplinés et sur la même longueur d’ondes dans le deuxième groupe. Je ne crois pas que nous soyons toujours sur la même longueur d’ondes » Beal

via Washington Post

Laisser un commentaire