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Kobe Bryant, mourir pour mieux renaître

Dans une interview pour The Ringer dans le cadre du lancement de sa première signature shoe de retraité (les Kobe AD, pour « after death »), Kobe Bryant, toujours aussi en paix avec cette décision, a discuté du processus de « mort de l’athlète » et de sa nouvelle passion, le storytelling.

« Je suis à l’aise avec la mort. Quand est venu le moment où je devais ou non prendre ma retraite… c’est vraiment une acceptation de la mortalité à laquelle tous les athlètes font face. Et si vous essayez de combattre ça, c’est une vraie bataille intérieure. Donc oui je suis à l’aise avec ça.

Quand je me suis blessé au tendon d’Achille, c’était vraiment le début de ce processus d’acceptation. C’était dans l’immédiat. La fin de ma carrière ça pouvait être maintenant. Depuis l’âge de 21 ans j’essayais de trouver ce que j’allais pouvoir faire après. On a des idées… mais on n’exécute rien. Et quand la blessure est arrivée c’est là que je me suis dit ‘Ok, je dois commencer à construire maintenant’. Pour moi le tournant s’est fait à ce moment-là. Vous remplacez la frustration de la blessure par un nouveau challenge, quelque chose qui vous excite. Donc vous ne vous concentrez pas sur le fait de déprimer à cause de la blessure, vous vous concentrez sur la construction de quelque chose de nouveau »

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À 38 ans, le quintuple champion a trouvé de quoi s’épanouir hors des parquets, sans trop s’en éloigner toutefois.

« Le storytelling pour moi est la chose la plus importante actuellement. Inspirer la génération d’athlètes qui suit. Pas d’un point de vue documentaire mais d’un point de vue créatif, mythologique. Quelles histoires peut-on utiliser pour leur apprendre non seulement des choses sur le sport mais des choses sur la vie à travers le sport ? Comment on fait ces connexions ? C’est ce qui m’obsède désormais tous les jours. J’ai étudié très tôt la mythologie grecque, ce qui est un peu bizarre. À l’âge de 10 ans en Italie on devait lire L’Iliade et être capable d’en réciter des vers. Vous ne réalisez pas à quel point c’est étrange avant de revenir aux États-Unis et de voir que personne ne connaît ça »

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