Les Wizards peuvent-ils faire pire ?

Deux victoires, c’est désormais le point commun entre les Wizards et les Sixers cette saison. Washington, qui n’a toujours pas gagné un seul match à l’extérieur, s’est enfoncé dès le premier quart-temps à Philadelphie avant de s’incliner 109-102 la nuit dernière. Et l’absence de Bradley Beal, encore blessé (cuisse), n’explique pas tout.

Philadelphie a commencé le match sur un 11-4, les Wizards réagissent avec un 6-0 mais retombent immédiatement dans leurs travers en encaissant un 11-2 pour finir menés 29-15 après 12 minutes de jeu. Wall, toujours limité en raison de ses opérations des genoux cet été, n’a lui joué que 7 minutes en 1ère mi-temps, pour 4 points à 1/4.

« J’étais frustré toute la première mi-temps en n’ayant joué que 7 minutes. On commence à se rapprocher et c’est frustrant de ne pas être sur le terrain pour aider mes gars à gagner le match » John Wall

On est trop bons pour perdre. Sans manquer de respect aux Sixers ou à n’importe quelle autre équipe contre qui on a perdu. Un coach ne devrait jamais avoir à coacher l’effort de ses joueurs, surtout quand vous êtes à 2-7 » Markieff Morris

Aucune équipe avant Washington hier n’avait marqué aussi peu de points contre les 76ers dans un 1er quart-temps (15) cette saison.

On a raté quelques shoots mais on n’a pas défendu. Ils nous passaient sur back-door, à chaque fois qu’on se rapprochait ils faisaient un gros run. On est à 2-8 et on continue à devoir faire face aux mêmes problèmes. Jouer dur devrait être la chose la plus facile à faire »

Les Wizards (22ème attaque du championnat et 17ème défense) ont encore 3 matchs a priori abordables dans les prochains jours (les 3 à domicile) pour tenter de se prouver à eux-mêmes qu’ils valent plus qu’un triste 2-8 : New York, Miami et Phoenix.

via WashingtonPost