Mike Budenholzer : « Kent Bazemore est le genre de gars avec qui nous aimons bosser »

L’histoire de Kent Bazemore est assez singulière. Blessé au pied lors de sa saison senior à l’université, l’arrière, même s’il était un excellent défenseur, n’arrivait pas à retrouver son shoot extérieur, s’écartant du coup du profil de 3-and-D tant recherché en NBA. Snobé lors de la draft 2012 malgré son potentiel, le joueur actuel des Hawks savait ce qu’il avait à faire pour devenir le titulaire indiscutable qu’il est désormais.

J’ai vu des recruteurs du Magic, des Celtics… Ils me disaient de continuer à bosser mon shoot, à faire de la muscu. Je savais que j’aurai une chance et il ne fallait pas que je la loupe. Et maintenant, voilà où j’en suis ! J’ai bossé si dur chaque jour. Les deux premières années, j’arrivais à la salle très tôt le matin et je partais tard. Et je recommençais. Je prenais tellement de shoots chaque jour. Mais vraiment beaucoup, au point qu’à la fin je devais mettre de la glace sur mon épaule et mon coude. » Kent Bazemore

Après une expérience mineure à Golden State durant laquelle le joueur cirait le banc en alternant avec des passages en D-League, Bazemore a finalement eu sa chance avec les Lakers qui étaient alors en proie à des blessures. 23 matchs après, il jouait 28 minutes par rencontre et scorait 13.1 points de moyenne par soir. Los Angeles a alors décidé de le laisser partir, pensant que l’arrière ne montrerait guère plus dans une équipe compétitive. C’est là que les Hawks ont eu le nez creux en signant ce joueur qui s’éclate maintenant dans le dispositif collectif de Mike Budenholzer qui a su rendre son profil indispensable au bon fonctionnement d’Atlanta.

Quand on a signé Kent, nous savions qu’il était un défenseur et un compétiteur d’élite. Je pense que ça, il l’a depuis le départ. Nous savions qu’il pourrait mûrir offensivement et c’est ce qu’il a fait. La première année, il était sur le banc, la deuxième, il était titulaire et là, pour la troisième, nous nous attendons à ce qu’il progresse encore. C’est un gros bosseur et il a un cœur gros comme ça. C’est le genre de gars avec qui nous aimons bosser. » Mike Budenholzer

Free agent l’été dernier, Bazemore a décidé de continuer l’aventure à Atlanta, malgré le gros contrat que lui avaient proposé les Lakers. Comme quoi, l’environnement de travail et les vieilles rancœurs comptent parfois plus que les dollars !