Evan Turner : « Certains coachs ne comprenaient pas mon jeu »

Un peu nostalgique de ses deux années passées chez les Celtics, Evan Turner met un peu de temps à s’adapter à son nouvel environnement (et à la pluie, qu’il n’attendait pas aussi abondante dans l’Oregon) à Portland (contrat de 70 millions de dollars sur 4 ans signé cet été).

« J’étais très à l’aise là-bas. Après avoir connu certaines situations où des coachs ne comprenaient pas mon jeu sans toujours être dans une position où j’étais bien. Quand vous trouvez enfin cette cohésion entre le parquet et le hors parquet, vous ne le prenez définitivement pas pour acquis » Evan Turner

À Boston, sa capacité à apporter du scoring ou un gros rebond manque clairement à Isaiah Thomas. En 17 matchs pour le moment, le 2ème choix de la draft 2010 tourne pour le moment à 8.6 points, 3.8 rebonds et 2.6 passes à 40.4% de réussite aux tirs.

«Je crois que parfois je m’inquiète trop de marcher sur les platebandes des autres. Ils m’ont rassuré là-dessus, pour que je joue mon jeu et qu’ils s’adaptent. La tempo de la Conférence Ouest est dingue. Ces dernières semaines nos systèmes sont vraiment devenus une seconde nature pour moi, maintenant il s’agit de construire une régularité » Evan Turner

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Turner (passé par Philadelphie de 2010 à 2014 puis par Indiana et Boston entre 2014 et 2016) a par ailleurs expliqué pourquoi il était passé du n°11 au n°1 cette saison :

Et bien le n°11 n’était pas disponible et j’ai eu la chance de lire l’article de Chauncey Billups dans The Players’ Tribune, et j’admire son histoire. Je ne savais pas qu’il avait traversé tout ça, j’ai trouvé ça génial. Il a terminé sa carrière comme un joueur classe respecté, un grand joueur, un shooteur clutch. Je le respectais pour ça. Donc j’ai trouvé que c’était une belle option » Evan Turner

via Boston Globe