Alvin Gentry: « Rien à foutre de la sécurité de mon job »
S’il y a eu une période de mieux après le retour de Jrue Holiday à la compétition, les Pelicans continuent de décevoir et cette nuit ils ont perdu leur 4ème match de suite, battus chez eux par les Sixers. Egalement très décevants l’an passé alors qu’il y avait de grandes attentes, notamment avec l’arrivée d’Alvin Gentry, force est de constater que quelque chose ne fonctionne pas et ce n’est pas seulement la conséquence des blessés. Le poste de Gentry semble commencer à être menacé, mais apparemment c’est le dernier de ses soucis
« Je n’en ai vraiment rien à foutre de la sécurité de mon emploi. Je vais bosser dur, et je vais coacher jusqu’à ce qu’on me dise que je ne suis plus le coach. Cela n’a pas d’importante. Je ne me préoccupe jamais de ça. Je n’ai même pas passer 5 secondes à me préoccuper de ça. Ce dont je me préoccupe c’est de la façon de faire en sorte que ces gars jouent au niveau que je souhaite. Je concentre tous mes efforts là-dedans. A aucun autre endroit. » Gentry
Anthony Davis semble lui commencer à être à bout, agacé après la rencontre et ses déclarations on ne peut plus brèves en disaient long.
Est-ce que l’équipe a touché le fond ?
« Yup » Davis
Est-ce que c’est la période la plus frustrante pour lui depuis qu’il est à New Orleans ?
« Yup » Davis
L’intérieur se démène comme jamais avec 31.6 points, 2.8 contres, 38 minutes jouées et un player efficiency rating de 31.2, ce qui le place premier de la ligue dans toutes ces catégories. Il n’a jamais pris autant de rebonds dans sa carrière, ni intercepté autant de ballons, mais au final les Pelicans affichent un bilan de 7-16. Ils sont une des équipes les moins efficaces de la ligue et pointent en avant dernière position à l’adresse à 3-pts alors même que la présence de Davis et les prises à deux sur lui créent des décalages et des positions ouvertes.
« Même quand nous gagnons, cela ne dupe personne. Nous gagnons des matchs mais il n’y a aucune circulation du ballon. Nous faisons un pick & roll, nous donnons le ballon à AD, et il score par-dessus trois joueurs. Nous voulons lui donner le ballon dans des situations où il n’y a que deux joueurs au mieux sur lui, voire un seul. Nous devons faire circuler le ballon, le faire bouger, puis le donner à AD. Nous remontons en attaque, nous lui faisons la passe et nous attendons en le regardant. Nous voulons que le ballon bouge mais quand il enchaîne les paniers, nous nous contentons de le regarder. » Solomon Hill
Pour ne rien arranger les Pelicans vont avoir un back-to-back à l’extérieur aux Clippers et Phoenix.
Via ESPN