« The King in the Fourth » n’en fait qu’à sa tête et a bien raison

Le quatrième quart c’est le moment d’Isaiah Thomas, surnommé même par son équipe le « The King in the Fourth » (référence à la série « Game Of Thrones) et cette nuit il a encore brillé pour mener les Celtics à la victoire. Ces derniers se sont pourtant bien compliqués la tâche puisqu’ils ont compté 20 points d’avance en seconde partie de 3ème quart avant de voir Atlanta revenir petit à petit. Thomas a inscrit 13 de ses 28 points dans le dernier acte pour repousser les assauts des locaux, mais à 25 secondes de la fin du match, Paul Millsap a mis les deux équipes à égalité sur un shoot à 3-pts. Dans 99% des cas l’équipe qui a la possession suivante prend un temps mort mais cela s’est passé autrement. Thomas a pris le ballon, a jeté immédiatement un coup d’œil à Brad Stevens pour qu’il annule son temps mort et n’a pas non plus suivi le système demandé par le coach, pourtant considéré comme un des meilleurs tacticiens.

« Au début Brad essayait de prendre un temps mort, puis ensuite de mettre en place un pick & roll, mais j’ai en quelque sorte un peu annulé tout ça. Mais il me fait confiance. Après le match il m’a dit : ‘c’était un sacré shoot.’ Je voulais tirer profit de ça. On pouvait lire sur le visage de Bazemore qu’il allait faire un stop mais j’avais d’autres plans. »

Le meneur a la confiance nécessaire, et celle de son coach, pour faire ce que peu de joueurs auraient tenté et surtout il a réussi ce shoot décisif.

« En règle générale vous prenez un temps mort dans cette situation, mais j’ai pu voir qu’il me demandait d’oublier l’idée d’un temps mort. Je lui ai dit ‘Ok, va remporter ce match.’ C’est ce que vous devez faire si vous faites annuler un temps mort. Je lui fais confiance pour ça et il fait tellement de grosses actions que vous croyez en lui. » Brad Stevens

Une belle victoire dédiée à Al Horford, qui faisait son retour à Atlanta, et qui a eu un accueil mitigé, avec des sifflets.

« Nous voulions vraiment aller chercher ce match pour Al, il le méritait vraiment. » Kelly Olynyk (26 points en 32 minutes)

« C’est tout ce que nous voulions. J’ai entendu les quelques sifflets au début lorsqu’ils ont appelé son nom, mais je suis content qu’ils lui aient aussi fait une standing ovation parce que c’est un sacré joueur, et pas seulement, un incroybale mec. Nous devions le gagner pour lui. Nous savions que c’était important. » Thomas