Les Nuggets marchent sur l’eau et égalent un record NBA
Les Denver Nuggets accuillaient cette nuit les Golden State Warriors avec une équipe décimée puisqu’il manquait Danilo Gallinari, Kenneth Faried, Darrell Arthur, Emmanuel Mudiay et Wilson Chandler. Si les Warriors étaient aussi privés d’éléments importants dont Klay Thompson, il n’y a pas eu de match. Les hommes des Rocheuses ont été irrésistibles avec 7 tirs à 3-pts réussis en 1er quart, 17 en première mi-temps et 24 sur le match, un record NBA égalé, en seulement 40 tentatives. A la pause ils comptaient déjà 79 points pour finalement l’emporter 132-110.
« Une fois que nous en avons vus quelques uns rentrer, nous voulions continuer afin de voir combien nous pouvions en mettre. » Will Barton
« C’est la première fois que je vis ça. A chaque fois que quelqu’un shootait, nous avions le sentiment que le ballon allait rentrer. C’est fou. » Gary Harris
Tout le monde a participé à la fête avec en chef de file Nikola Jokic, auteur de 17 points (pas de 3-pts), 20 rebonds et 12 passes alors que Juan Hernangomez marque 27 points à 6/9 à 3-pts, Willie Barton 24 points à 4/8 à 3-pts, Jameer Nelson 23 points à 5/7 à 3-pts et Gary Harris 16 points à 4/7 derrière l’arc. Denver a distribué pas moins de 34 caviars dont la plupart pour des shoots, souvent ouverts, derrière l’arc. Ils ont égalé le record des Rockets, datant de décembre, à 2 minutes de la fin grâce à Hernangomez.
« A la fin nous savions où nous en étions par rapport au record. Nous avons essayé d’en mettre un de plus. » Harris
Ils ont réalisé le match parfait face à des Warriors qui ont été pris à la gorge et n’ont jamais pu réagir, battus à leur propre jeu.
« Nous voulions aller les chercher, les défier en attaque et en défense. Il se trouve que nous avons rentré beaucoup de trois points, donc nous avons continué sur notre lancée. Mais nous n’avons pas abordé le match, surtout contre une équipe comme ça en voulant marquer plus à trois points qu’eux parce que c’est leur marque de fabrique. » Will Barton
Les Warriors ont eux attendu que la tempête se calme mais elle a duré pendant 48 minutes.
« Je pensais qu’ils allaient se refroidir mais ils jouaient avec confiance et libérés. Ils n’avaient rien à perdre, surtout avec des absents. » Kevin Durant
Le match de Juan Hernangomez