Rajon Rondo : « Je n’avais pas besoin de coups de fil de compassion »
Sorti de la rotation des Bulls 5 matchs durant entre le 31 décembre et le 10 janvier, Rajon Rondo a reçu énormément de soutien par téléphone ou sms, que ce soit de la part de ses amis ou de quelques-uns de ses pairs au sein de la ligue. Peu ont reçu une réponse.
« J’ai essayé de me tenir éloigné de tout ça. Je n’avais pas envie que qui ce soit soit désolé pour moi. Ça ne m’a pas abattu. Je n’avais pas besoin de coups de fils de compassion. Les gens m’ont appelé, envoyé des messages. Mais si vous me connaissez, vous savez que ça va être difficile de me briser »
Je suis un compétiteur. J’aime le basket. Je lui donne toujours beaucoup. C’est un peu plus voyant en NBA, mais j’ai été benché à Kentucky une fois. Ce n’est pas bien grave. Il faut se battre et savoir que les meilleurs seront reconnus un jour ou l’autre » Rajon Rondo
De retour dans la rotation depuis le 10 janvier, il est à nouveau titulaire depuis le 13 mars, et concentré à fond sur la qualification en playoffs de Chicago. Depuis les Bulls (9èmes de la Conférence Est derrière Miami, 35-39) sont à 50% (4 victoires pour 4 défaites) et le meneur tourne à 12.4 points, 7.5 passes et 4.8 rebonds de moyenne.
« C’était le but. J’ai simplement continué à travailler. Je n’ai pas le sentiment d’être le plus gros bosseur de l’équipe, mais l’un d’entre eux. Le travail paie. Je reste discipliné, j’ai pris soin de mon corps et je suis resté positif pour les jeunes car ils prennent exemple sur moi. Ce n’était pas possible qu’ils me voient ne rien faire, ne pas travailler quand je suis sorti de la rotation. J’ai essayé de rester le même toute l’année »
Durant cette période, Fred et moi avons beaucoup plus parlé qu’en début de saison. Il m’a dit beaucoup de choses positives. C’est un super gars. On ne parlait pas autant quand je jouais. Mais je l’étudiais en tant que coach, j’observais ses mouvements, quand il demandait un temps-mort, ses remplacements. Je voulais rester positif et apprendre un aspect différent du jeu plutôt que de m’apitoyer sur mon sort » Rajon Rondo
via ChicagoTribune