Un violent roller coaster pour les Pacers, condamnés à éviter le premier sweep de leur histoire en 7 matchs
Bien partis pour revenir à 2-1 dans leur série face à Cleveland avec jusqu’à 26 points d’avance (25 à la mi-temps) hier, les Pacers ont subi la foudre durant les deux derniers quarts-temps. Le Bankers Life Fieldhouse ultra chaud, la rage des joueurs sur chaque panier, le « c’est chez moi ici putain ! » de Lance Stephenson et les 21 points de Paul George dans le deuxième quart, oubliés.
« C’était facile. On se nourrissait du public, sans effort » Paul George
Remplacés par un LeBron James (28 de ses 41 points en seconde mi-temps) en marche vers un nouveau pan de l’histoire. Après seulement 4 minutes de jeu dans le 3ème quart-temps, l’écart est descendu à 15 points. Indiana ne marquera que 40 points en seconde mi-temps, contre 70 pour Cleveland.
« L’impression que malgré tous les gros coups de poings qu’on envoie, ils esquivent » Lance Stephenson
« C’est devenu incontrôlable. J’aurais dû un peu plus demander le ballon à ce moment là. Pour mettre du mouvement, mettre tout le monde en rythme et à nouveau engager tout le monde. Je n’ai pas fait du bon boulot pour démarrer le 3ème quart. Les gars sur le terrain doivent faire le boulot, moi inclus. Encore une fois je ne pointe pas mes coéquipiers du doigt. On doit mieux se parler, mieux savoir où chacun est sur le terrain. On peut tuer le match et on arrive relax pour démarrer la seconde mi-temps. On n’a pas mis de pression sur le ballon, pas rendu les choses difficiles. À certains moments ils arrivaient en marchant avant de shooter à 3-points. Ce n’est pas possible » Paul George, 0/5 dans la période (5/26 aux tirs pour l’équipe)
Puisque gagner la série tient désormais de l’impossible ou presque, l’équipe n’a plus qu’à tenter de gagner au moins un match pour éviter le premier sweep de son histoire sur une série de 7 matchs.
« On joue pour l’honneur maintenant. On est tous des compétiteurs et on croit tous les uns en les autres. On ne va pas se faire sweeper » Jeff Teague
« Vous voulez rentrer à la maison ou pas ? C’est ça la mentalité. Est-ce que vous voulez continuer à jouer ? C’est tout ce qu’on peut se dire en attendant le prochain match » C.J. Miles
via ESPN