Mike D’Antoni : « Ils ne méritaient pas ça »
Lancé dans leur série par une victoire de 27 points à San Antonio, les Rockets en sont sortis par une défaite de 39 points à Houston. Face à une équipe des Spurs pourtant privée de Kawhi Leonard et Tony Parker, les hommes de Mike D’Antoni n’ont pas inquiété ceux de Gregg Popovich une seule fois dans un Game 6 qui a permis à San Antonio de filer vers la finale de Conférence Ouest contre Golden State.
« Il (Kawhi Leonard) est tellement important pour eux et évidemment, le match a été complètement différent sans lui sur le terrain. Mais l’effort qu’on a fourni ne peut pas changer. Kawhi Leonard ou pas, on ne l’a pas fourni. Ce n’était pas nous. Dès l’entre-deux, ce n’était pas nous. Ils ont joué façon Spurs à l’ancienne. Ils ont fait circuler le ballon, trouvé des shoots ouverts et étaient simplement solides… On n’a pas eu ce qu’il fallait. On s’est déjà sortis de situations similaires dans le passé. On n’a pas mis nos shoots et on a perdu des ballons. Tous » Ryan Anderson
Première anomalie dans ce match pour les locaux, la feuille de stats de James Harden. Le candidat au titre de MVP n’a pris son premier shoot de la rencontre qu’en milieu de 2ème quart-temps, son équipe déjà en retard de 21 points… Il termine à 10 points à 2/11, 7 passes et 6 ballons perdus.
« Toute la responsabilité repose sur mes épaules. J’en prends la responsabilité, des deux côtés du terrain. Vous savez, c’est dur, surtout avec la façon dont nous avons perdu à domicile le Game 6. Mais c’est arrivé, maintenant il faut aller de l’avant. C’est frustrant, c’est frustrant car on s’est battus toute la saison contre l’adversité. Ça fait mal, ça pique. Je n’avais juste pas de rythme au début du match. J’avais le sentiment de faire quelques passes et nous ne mettions simplement pas nos shoots. En tant équipe, groupe, nous n’avions pas de rythme et ils en ont tiré profit » James Harden
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Avec son pire pourcentage de réussite de la saison (28.6%), Houston n’avait pas grand chose à espérer face à un grand LaMarcus Aldridge (34 points à 16/26 et 12 rebonds), aidé ici et là par des performances précieuses avec 5 coéquipiers à au moins 10 points à ses côtés.
« Je suis désolé pour eux que ça ce soit terminé comme ça. Car ils ne méritaient pas ça. Mais en même temps, San Antonio nous a battus. Ils nous ont battus. On n’a pas eu la moindre réponse. Ça va faire mal un moment. On n’avait pas le jus. Je n’ai rien de négatif à dire, je sais qu’ils sont mal, comme moi. Ça va faire mal, rester, mais ça nous donnera peut-être l’impulsion pour aller où nous devons aller. On doit être meilleurs l’année prochaine. Il y a des soirs comme ça, où la vie vous met une grosse claque. Je leur ai dit que ça avait été un plaisir de les coacher. Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour que ce soit une super année. Et je suis fier d’être leur coach » Mike D’Antoni
Bouffés à l’intérieur (avantage 62 points à 18 et 60 à 37 au rebond pour les Spurs !), les Rockets ont parlé d’effort insuffisant et de manque de dureté par rapport à leurs adversaires après le match.
« Ils ont joué plus dur que nous. Beaucoup plus dur, et du début à la fin du match. Je ne sais pas pourquoi. Chaque joueur joue dur, du 1er au 12ème et peu importe la situation. Ils sont venus ici et ont montré pourquoi ils sont en course pour le titre tous les ans. C’est frustrant, vraiment frustrant mais qu’est-ce qu’on peut y faire maintenant ? Personne n’est content du résultat. Là maintenant, ça fait mal » Trevor Ariza, 20 points à 6/12 et 5 rebonds
« San Antonio avait l’air d’une équipe plus agressive, qui a plus faim. Je suis surpris. Je pensais qu’on aurait répondu » Lou Williams, 8 points à 3/7
« Merci aux fans qui sont restés jusqu’à la fin. On apprécie beaucoup. C’était l’un de ses soirs où vos shoots ne rentrent pas » Patrick Beverley, 7 points à 3/6