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Dans sa quête du plaisir avant tout, Kevin Durant s’est trouvé une famille

En 2012, Kevin Durant racontait à Sam Amick (USA Today Sports) comment il avait failli abandonner le basket au collège.

« Quand vous êtes gamin, vous voulez jouer pour vous amuser et vivre les choses comme un jeune normal. Mais ce n’était pas mon cas. J’étais toujours à la salle, toujours à m’entraîner. Je courais dans les collines, je faisais 100 tours de piste par jour. Le basket c’était la partie fun. Je touchais à peine le ballon. Je me disais ‘Pourquoi je dois passer par tout ça alors que d’autres gars qui ne travaillent pas autant jouent bien dans le circuit AAU ?’. Ils intéressent des lycées, des écoles privées, et ce n’était pas mon cas » Kevin Durant

Il informe alors Taras ‘Stink’ Brown, son parrain, qu’il arrête le basket.

« Il m’a dit ‘Sii tu ne peux pas jouer au basket alors tu dois être un danseur de ballet’. Moi j’ai dit non, je ne peux pas faire ça. Je vais juste abandonner. Il m’a dit ‘Ne me parle pas et ne reviens pas à moins que tu veuilles être un joueur de basket’. Après quelques jours, j’ai changé d’avis. Ma mère m’a convaincu aussi » Kevin Durant

Alors quand il a pris la décision de rejoindre les Golden State Warriors en juillet dernier, c’est là encore la recherche du plaisir avant tout qui l’a emporté. Durant voulait goûter au joyeux monde créé par Bob Myers, Steve Kerr, Stephen Curry, Draymond Green, Klay Thompson et les autres.

« J’ai trouvé ça quand nous sommes allés à Vancouver pour le premier match de pré-saison. La camaraderie, la convivialité de la franchise toute entière. C’était ça. On a continué à construire là-dessus à partir du 1er jour. C’est ce que j’ai trouvé quand je suis venu ici, et j’apprécie tous les gens que nous avons ici, de haut en bas de l’échelle. Le titre c’est la cerise sur le gâteau.

Je me souviens du premier jour du training camp, je ne savais pas à quoi m’attendre, je ne savais pas comment ces gars étaient sur le terrain et comment ils travaillaient. Je ne connaissais rien de l’équipe. Je voulais juste être moi. Et c’est ce que j’ai fait dès le premier jour. J’ai connu des bas au cours de la saison mais des gars comme Steph ou Draymond me faisaient des petites tapes sur la tête pour m’encourager. Je me souviens d’un match à Sacramento après une défaite contre Memphis, on lâche 20 points d’avance, Draymond me prend à part, je suis sûr que vous vous en souvenez, on dîne ensemble le soir suivant et il me dit d’être moi-même, de ne me soucier de rien, de simplement être moi, de continuer à travailler, que tout irait bien. À ce moment là j’avais du mal et avoir des coéquipiers qui vous encouragent et vous remontent le moral, c’est tout ce dont vous avez besoin dans la vie. C’était tellement génial de voir ça toute l’année, et d’être ici aujourd’hui avec eux » Kevin Durant

Peu importe alors les critiques.

« Oui tout au long de la saison j’entends que j’ai sauté dans le train en marche, que je laisse tout le monde faire le boulot à ma place. Mais c’était loin de la vérité. Je suis arrivé et j’ai essayé d’aider mon équipe. J’ai essayé d’être moi-même, d’être agressif et de sacrifier aussi.

Le plus gros défi pour moi c’était de voir comment je pouvais aider Steph, Klay, Draymond, Shaun Livingston, Andre Iguodala, JaVale McGee, tout le monde à devenir meilleur. C’était le plus important pour moi. Prouver aux haters qu’ils ont tort c’est cool mais vous n’êtes pas une inquiétude pour moi. Vous pouvez parler autant que vous voulez, mais personne n’aime le jeu autant que moi ou ne travaille aussi dur que moi. Vous pouvez parler de ce qui se passe à l’extérieur, mais à l’intérieur, je suis là tous les jours. Je travaille dur, je crois en moi, je respecte le jeu, j’aime le jeu, et je savais qu’à un moment donné dans ma vie les choses allaient tourner en ma faveur » Kevin Durant

Lui, Stephen Curry et le reste de l’équipe sont désormais bien partis pour régner sur la NBA un moment…

« Nous nous sommes rapprochés de plus en plus depuis le début des playoffs, on s’encourage tout le temps. Gagner avec lui et qu’il ait si bien joué, c’est super. Beaucoup de gens ont douté de lui et espéraient qu’il échoue et que j’échoue, que l’équipe échoue.

La chose qui a été constante avec nous c’était la joie que nous avons de jouer au basket. Steph aime jouer au basket. On se nourrit de son énergie. Il est notre leader. Notre leader vocal. Il a tiré 15 lancers-francs, il en a raté 3 ça m’a énervé mais 15 lancers-francs dans un match décisif en Finales NBA, c’est énorme. Vous feriez bien de commencer à le respecter » Kevin Durant

via USA Today

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