Summer League : Timothé Luwawu-Cabarrot presque en vétéran
Les Sixers vont disputer la summer league d’Utah avec un effectif très très jeune (10 rookies) et le Français Timothé Luwawu-Cabarrot, qui a joué 69 rencontres cette saison, ferait presque figure de vétéran. Après un début de saison difficile où il a peu joué et a été envoyé en G-League, il a peu a peu intégré la rotation pour devenir un titulaire en fin de saison. Il a été très bon sur les derniers matchs, et il a presque été coupé dans son élan lorsque mi-avril est arrivé.
« Si la saison avait commencé le jour d’après, j’aurais été prêt. Au début je n’ai pas joué beaucoup mais je me suis entraîné dur chaque jour, et à chaque fois que vous vous entraînez dur comme je l’ai fait, vous progressez et vous élevez votre niveau. » TLC
Cette année il n’a pas vraiment à faire ses preuves en summer league et jouera avec moins de pression, mais attention à ne pas jouer trop relâché. Il sait de son expérience de l’an passé qu’il y a beaucoup de morts de faim.
« Il faut être prêt. Le niveau d’intensité est élevé. Lors des summer leagues tous les gars essaient de se montrer. Ils se mettent une grosse pression pour être Le gars, donc l’intensité est élevée. Je veux jouer en étant libéré, scorer et simplement courir. Je veux apporter du leadership et accumuler aussi plus d’expérience. » TLC
Toutefois, même s’il a fait ses preuves en seconde partie de saison, il se murmure que les Sixers pourraient recruter sur son poste, on parle notamment de JJ Redick, et il faudra sans doute qu’il aille gagner ses minutes. La régularité est un des points sur lequel il doit travailler, comme la plupart des jeunes joueurs, et c’est ce qui l’a marqué lors de sa première saison de 82 rencontres.
« La régularité des joueurs. Ils jouent de la même façon chaque soir, que vous soyez role player ou une superstar. A chaque fois qu’ils sont sur le terrain, ils doivent être prêts. Ils mangent sainement, ils vont au lit à 22h ou même avant. Il faut être professionnel et c’est ce qui m’a le plus impressionné parce que lors des 82 matchs les gars sont toujours présents. Il n’y a pas un soir où un gars est en-dessous de son niveau. » TLC
Via CSN Philly