Le propriétaire des Wizards sur la re-signature au max d’Otto Porter et la future facture de luxury tax : « Cela valait la peine »
Cet été pour conserver Otto Porter, les Washington Wizards ont logiquement dû lui offrir un contrat maximum puisque l’ailier a signé une offre des Brooklyn Nets de 106.5 millions de dollars sur 4 ans.
« C’est le marché qui parle. C’est juste, c’est comme ça que le système fonctionne. Nous sommes ravi de pouvoir le re-signer et désormais ce que nous voulons c’est de ne plus parler de contrats et de dollars. Nous devrions parler de victoires. » Ted Leonsis, propriétaire des Wizards
Pas vraiment une bonne affaire pour Washington, qui se retrouve avec 3 joueurs au maximum avec notamment une prolongation super max pour John Wall. Au-dessus de la luxury tax avec une masse salariale de 126.5 millions de dollars, à l’heure actuelle leur facture de taxe (calculée à la fin de la saison) serait de 11.4 millions de dollars. C’est énorme, surtout pour une équipe qui sur le papier n’est pas prétendante au titre NBA. Mais Leonsis n’a pas peur de la payer, même s’il est bien conscient que ce n’est pas forcément gage de succès
« Vous savez combien d’équipes ont payé la taxe l’an passé ? Deux. La plus grosse facture de luxury tax de l’histoire c’était quoi ? Brooklyn. Est-ce que cela les a vraiment aidés ? Je n’ai jamais eu peur de payer la luxury tax. Si vous faites des recherches, la tax n’a pas vraiment été si utile. Elle est très punitive. Donc à moins d’avoir les bons joueurs, balancer de l’argent comme ça ne vous permet pas d’obtenir obligatoirement des résultats. »
Mais pense que conserver Otto Porter était la chose à faire malgré le coût et le cruel manque de flexibilité qu’aura l’équipe les années qui viennent avec en plus le contrat super max de Wall.
« Vous devez payer la tax mais vous garder l’équipe ensemble. Cela valait la peine de le faire. » Leonsis
Via CSN