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Jabari Parker explique pourquoi son camp est gratuit : « Je gagne assez d’argent »

Vous le savez si vous vous êtes déjà intéressé de près ou de loin aux camps organisés par des sportifs pros l’été à destination des jeunes, les tarifs sont parfois dissuasifs (il en coûte des centaines voire parfois des milliers de dollars ou d’euros). Pour certains heureusement, remplir les caisses n’est pas la priorité. C’est le cas de Jabari Parker qui, comme tous les étés depuis son arrivée en NBA il y a 3 ans, organise un camp gratuit. Le Buck paie tout pour 200 jeunes (du CE1 au lycée). Il a expliqué ce choix à Gery Woelfel du Racine Journal Times.

« Je gagne assez d’argent. Et ce sont des enfants. Pourquoi je devrais les faire payer alors que je n’en ai pas besoin ? En faisant ça, j’espère qu’ils en tireront profit dans le futur. J’ai toujours eu le sentiment que lorsque vous faites quelque chose pour la bonne cause, il faut le faire à 100%, je suis comme ça c’est tout » Jabari Parker

Ses parents, Lola et Sonny Parker (présents avec d’autres membres de la famille lors du camp cité plus haut), l’ont aussi habitué à donner de son temps pour les autres, sans contrepartie aucune. Tous deux étaient investis dans diverses associations pour venir en aide aux jeunes en difficulté à Chicago. En primaire déjà, il les accompagnait. Sa mère, née aux îles Tonga, a 14 frères et sœurs. Ses parents avaient adopté 8 de leurs 15 enfants.

Surpris de ne pas voir plus d’athlètes payés des millions faire autant d’effort pour s’impliquer dans leur communauté ?

« Non, je ne le suis pas. Non, parce que j’ai été éduqué de la bonne manière. Et ce n’est pas dire quelque chose de négatif sur les autres. Mais je comprends d’où mes bénédictions viennent. Dieu ne me fait pas payer ça, donc pourquoi ne pas faire ça en retour ? » Jabari Parker

À 22 ans, Parker récupère d’une deuxième opération pour rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en 3 ans.

« Les choses avancent dans la bonne direction dans ma vie, mon attitude, mon développement et mon jeu. Cette date de retour (février) c’est largement assez pour revenir, mais si j’ai besoin de plus, ce sera plus. Je ne jouerai que lorsque je serai productif. Je ne vais pas jouer 12 ou 15 minutes à mon retour. Je dois être dans ma meilleure forme » Jabari Parker

Et quand il sera l’heure de rejouer, Parker a confié qu’il n’aurait aucune peur et qu’il reviendrait toujours et encore même si son genou lâchait 4 fois de plus. Vous avez dit détermination ?

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