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Le père d’Isaiah Thomas pas rancunier

Isaiah Thomas n’a pas souhaité s’exprimer publiquement depuis son transfert à Cleveland mais ce n’est pas le cas de son père. Inspecteur dans l’aviation, James Thomas a eu l’habitude de devoir bouger à cause de son travail.

« Quand on me dit d’aller travailler ailleurs, je vais travailler ailleurs. C’est le boulot. Ou alors vous trouvez un autre boulot. Ça fait partie de la vie, ça fait partie du sport » James Thomas

Cela ne l’a pas empêché d’être surpris lorsque son fils lui a appris la nouvelle au téléphone mardi.

« Où qu’il aille et quoi qu’il fasse, il reste Isaiah. C’est un business. Dans toutes les équipes par lesquelles il est passé, tout s’est très bien passé pour lui. Et c’est presque le moment d’être payé pour lui » James Thomas

Plane pour le moment sur le contrat max souhaité par le joueur (qui avait déclaré que les Celtics feraient bien de préparer le camion Brinks pour l’été prochain) l’ombre de sa blessure à la hanche (celle-ci n’a pas nécessité d’opération mais inquiétait tout de même un peu Boston).

« Isaiah a surmonté tous les obstacles qui se sont présentés face à lui. Il reste calme face à tout ça. Au final c’est du basket, ça reste un rêve » James Thomas

Parmi ces obstacles, la mort de sa sœur dans un accident de voiture en avril et en plein playoffs. Le meneur, qui a participé au recrutement d’Al Horford l’année dernière et Gordon Hayward cette année, avait tout de même assuré sa place sur le parquet. Pourtant là où certains voient dans son transfert un manque de respect de la franchise envers son joueur, James Thomas préfère retenir le positif.

« C’était des bons moments à Boston. Ils nous ont bien traités. Ils ont donné à mon fils une chance de jouer en NBA. Je n’ai rien contre eux, je n’ai que des bonnes choses à dire à propos d’eux. Il ne reste plus qu’un titulaire de la saison passée dans l’équipe. Peut-être qu’ils ont fait ce qu’il y avait de mieux pour Boston, ou du moins ils pensent l’avoir fait. Qu’est-ce que vous voulez dire au final ? Vous jouez avec LeBron, combien de joueurs ont cette chance sur la planète ? » James Thomas

via Boston Globe

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