Taj Gibson s’entraîne pour réapprendre à supporter Tom Thibodeau
Bull de 2009 à 2017, Taj Gibson a rejoint cet été les Timberwolves (28 millions de dollars sur 2 ans) , où il retrouvera Tom Thibodeau, son coach de 2010 à 2015. L’intérieur est à la fois heureux et un peu anxieux à l’idée d’être à nouveau sous les ordres d’un joueur réputé pour essorer ses joueurs.
« Je m’entraîne tous les jours pour être prêt physiquement et mentalement à ses cris à 6h du matin. Direct, il crie… il veut la perfection… J’ai vu Joakim il n’y a pas longtemps, on faisait une pause dans notre workout et il m’a demandé ‘T’es prêt pour ça ?’. Je lui ai dit oui. J’y suis préparé physiquement et mentalement et aussi au fait d’être le ‘vétéran’ aux yeux des jeunes maintenant. Je dois donner le ton car ils me regardent » Taj Gibson
Lors de ses jeunes années NBA à Chicago, Gibson a vite appris à connaître la rigueur de celui qu’il appelle désormais Thibs :
« C’était aux Bulls, j’étais tout le temps avec Ronnie Brewer, on était jeunes. Donc ils savaient qu’on sortait un peu, qu’on se couchait tard le soir, etc. Un jour à l’entraînement, je ne connaissais aucun système, j’étais au fond en train de rire de tout. Et c’est la pire chose que j’aurais pu faire ce jour là. Il m’a crié dessus devant tout le monde, j’avais envie de pleurer. Il me détruisait, tout le monde me regardait et je me demandais pourquoi moi. C’était ma deuxième année, il ne m’avait pas parlé de l’année en dehors du terrain jusque-là et la première fois qu’il me parle c’est pour me détruire devant tout le monde. Et Ronnie Brewer s’est mis devant lui pour me défendre. ‘C’est mon gars, c’est mon coéquipier, j’suis avec toi !’. Thibs a quand même continué et après je me souviens avoir commencé à pleurer dans la douche. Je ne savais pas que ça pouvait aller jusque-là chez les pros, mais ça m’a donné une bonne leçon.
On pouvait être en train de manger avec Carlos et Joakim, il les saluait tous les deux sans me regarder. Il pouvait même avoir toute une discussion avec eux et faire comme si je n’existais pas à côté. Aujourd’hui il est le premier à m’appeler quand j’ai un problème » Taj Gibson
via Open Run