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L’appel aux dons de Tim Duncan pour les Îles Vierges très suivi

Avant de devenir une légende NBA avec les Spurs, Tim Duncan a été un excellent espoir de natation aux Iles Vierges, où il est né avant de quitter Saint Croix pour le campus de Wake Forest en 1993. Comme de nombreux territoires des Antilles actuellement, l’archipel a été frappé par l’ouragan Irma. Vendredi, Duncan a lancé un appel aux dons via le site Players’ Tribune, en annonçant vouloir atteindre le million de dollars.

Un objectif très rapidement atteint dimanche matin (le jeune retraité de 41 ans avait déjà donné 250 000$) avec l’aide de milliers de participants, dont les Spurs, les supermarchés H-E-B et la banque alimentaire de San Antonio. Dimanche après-midi, la somme était montée à 2.1 millions de dollars.

« Je suis époustouflé. À notre époque, c’est un peu plus facile d’atteindre beaucoup de gens, les dons sont arrivés de partout. J’ai regardé la liste et j’ai reconnu quelques noms. La réponse a été extraordinaire » Tim Duncan

La première livraison de provisions diverses se fera dans la semaine et l’objectif sera ensuite de poursuivre des acheminent réguliers en avion.

« Il y a énormément de dégâts, surtout à St. Thomas et St. John. St. Croix s’en est un peu mieux sorti, mais il y a eu beaucoup de maisons détruites. Il n’y a plus d’électricité nulle part. J’en saurai plus quand j’y serai, mais c’est bouleversant. Évidemment puisqu’il n’y a pas d’électricité, on va avoir besoin de choses non périssables, de la nourriture en boîte, de quoi nettoyer. De quoi dormir aussi, de l’eau. Les gens ont besoin de tout » Tim Duncan

En 1989 et alors qu’il était âgé de 13 ans, Duncan avait vécu l’ouragan Hugo (catégorie 5).

« J’ai connu ça. J’ai vécu ça. Et je sais qu’à un moment donné, quelqu’un a fait ça pour moi. Je ne sais pas qui. Mais ils l’ont fait. Maintenant je peux le faire, je peux être ce gars, donc pourquoi ne pas le faire ? J.J. Watt le fait pour sa région. J’ai choisi les Iles Vierges parce que c’est un territoire tellement petit qu’il peut parfois être oublié » Tim Duncan

via ESPN

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