Anthony Randolph : « Je ne reviendrai pas en NBA juste pour dire que je suis en NBA »
En vue de l’Eurobasket la Slovénie s’est mise en quête d’un joueur naturalisé et elle a jeté son dévolu sur un des meilleurs Américains du vieux continent, l’ailier fort Anthony Randolph. S’ils ont atteint la finale, c’est aussi en partie grâce à lui, excellent lors de la seconde phase pour épauler Goran Dragic et Luka Doncic. Joueur au profil de tweener, malgré son talent, il n’a pas réussi à s’imposé en NBA, baladé d’équipe en équipe, pas assez efficace et souvent pas assez impliqué. Il a finalement atterri en Russie, à Kuban, et ça a été un retour sur terre. Pas traité comme une star, les conditions de jeu et de vie étaient bien moins faciles qu’en NBA.
« J’ai été éjecté de mon piédestal. J’ai dû revenir aux bases. C’était une expérience différente. Cela m’a aidé à réaliser pourquoi j’avais vraiment commencé à jouer au basket. » Randolph
A Kuban il a brillé en Eurocup puis en Euroleague et s’est imposé comme un des meilleurs joueurs en Europe. Il a ensuite intégré un des meilleurs clubs, le Real Madrid, où il est le coéquipier de Luka Doncic. Il a développé un shoot extérieur bien plus fiable, faisant de lui un excellent stretch-4, à l’image de son 9/11 lors des 3 premiers matchs de la seconde phase. Des qualités qui font de lui un joueur parfait pour la NBA à une époque où désormais les joueurs de son profil sont très recherchés et sont très importants dans les systèmes. La NBA pourrait désormais lui tendre les bras.
« Maintenant je corresponds parfaitement au jeu NBA, non ? » (sourire) Randolph
« Je pense qu’il devrait être en NBA. La vie est comme ça, il a fait certains choix qu’il regrette peut-être mais je crois qu’il peut encore s’y imposer. C’est une énorme addition à notre équipe. Il peut jouer sur plusieurs postes, 3, 4 et 5. Il nous permet de jouer un style différent. Par le passé nous n’avions jamais eu un gars à qui on pouvait balancer un alley-oop, qui pouvait switcher sur tout le monde, qui pouvait attirer les grands à l’extérieur, shooter à mi-distance ou à 3 points. C’est un joueur complet. » Goran Dragic
Mais la NBA il ne veut y retourner qu’à une seule condition
« Je ne reviendrai pas en NBA juste pour dire ‘Oh, je suis de retour en NBA.’ J’ai le sentiment que je dois savoir que je vais avoir un rôle, que je peux aider l’aider et que j’ai une opportunité de jouer. Je ne veux pas y aller pour m’asseoir sur le banc, je veux jouer. J’aime jouer au basketball. » Randolph
Via ESPN