L’attaque en triangle enfin abandonnée par les Knicks ?
Dès son arrivée aux Knicks, Phil Jackson a imposé l’attaque en triangle, d’abord via Derek Fisher, puis ensuite Jeff Hornacek. Ce dernier n’avait jamais vraiment utilisé ce système et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a échoué dans sa quête d’en transmettre les ficelles à ses joueurs. Du coup avec le départ de Jackson, on s’attend à ce que le triangle soit abandonné et c’est apparemment le chemin qui est emprunté. Lors des dernières interventions des dirigeants des Knicks l’attaque en triangle n’a pas été évoquée et hier Jarrett Jack, récemment signé par les Knicks, a expliqué que lors des deux dernières semaines durant les workouts où Hornacek était présent, ce dernier n’a pas mentionné une seule fois l’attaque en triangle, mais seulement parlé de jeu rapide et de l’attaque qu’il utilisait à Phoenix.
« Si c’est le cas, elle n’a pas encore été implémentée. Jusque là c’est surtout un système offensif basé sur le jeu rapide, avec du mouvement des joueurs qui coupent et plus de circulation du ballon. De ce que j’ai compris, désormais c’est la base du système. » Jack
Il est possible que Jarrett Jack se retrouve en début de saison aux commandes de cette attaque en attendant de passer le relais à Frank Ntilikina et il a pas mal discuté avec Hornacek « de ce qu’il attendait désormais de l’équipe. »
« C’est une transition du triangle à cette nouvelle attaque qu’il met en place, donc c’est vraiment fun, vraiment instructif, je m’attends à un de ces training camps à la Jerry Sloan (ancien coach d’Hornacek), de ce que j’ai compris. » Jack
On peut penser que les joueurs des Knicks sont contents que cette attaque soit abandonnée. Michael Beasley, qui débarque, a connu sa meilleure année avec Kurt Rambis en 2010-11 avec les Wolves, une saison durant laquelle l’actuel assistant des Knicks utilisait l’attaque en triangle, mais l’ailier préfère un système de jeu plus rapide.
« J’aime la façon dont Honracek coache. J’aime ce style de jeu rapide. Quant à mon intégration, avec les joueurs qui sont là, je peux jouer avec n’importe qui. » Beasley
Via NY Post