Karl-Anthony Towns : « Les arbitres s’habituent encore à mon basket très funky »
Avec les arrivées de Jimmy Butler, Jeff Teague, Jamal Crawford et Taj Gibson, venus épauler Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins, les Timberwolves viseront plus que jamais un retour en playoffs cette saison. Déjà énorme sur le plan individuel (25.1 points, 12.3 rebonds, 2.7 passes et 1.3 contre par match la saison passée) Towns, rookie de l’année unanime en 2016, ne s’intéresse qu’aux résultats.
« Les stats individuelles ne veulent vraiment dire pour moi. Je veux gagner. J’ai fait la promesse à Flip Saunders qu’on serait de retour en playoffs donc je veux la tenir. On était proches l’année dernière, pas encore assez proches mais proches. Mais c’est cette année j’ai le sentiment qu’on doit vraiment simplement saisir l’opportunité que nous avons » Karl-Anthony Towns
Ces additions estivales vont changer le style de l’équipe coachée par Tom Thibodeau, en poste depuis le début de saison dernière. Un début de stabilité dans le coaching qui aide Towns à se trouver dans le système.
« C’est un style très différent. On joue très vite, avec un excellent rythme et on a beaucoup de talent, notamment offensif. Défensivement on est à un autre niveau par rapport à l’année dernière. On a plus d’expérience, on comprend un peu mieux les systèmes de Thibs. Taj (Gibson) et Jimmy (Butler) vont aussi nous aider là-dedans car ils ont joué pour lui plusieurs années. Je suis plus à l’aise dans le système et je vais pouvoir mieux utiliser mes instincts tout en restant dans le système. Parfois vous réfléchissez trop et vous oubliez que vous êtes un joueur de basket, donc il faut utiliser ce que vous savez faire » Karl-Anthony Towns
Mécontent du manque de coups de sifflet à son avantage après plusieurs matchs la saison passée, le pivot pense que cela tient à deux facteurs : sa jeunesse mais aussi son style de jeu atypique.
« Je pense que c’est une question de respect. Ce n’était que ma deuxième année la saison dernière, les arbitres s’habituent encore à ma façon de jouer. Je joue un basket très funky, c’est parfois loin d’être orthodoxe, on se demande pourquoi je prends ce shoot bizarre alors que c’est un shoot sur lequel je suis très à l’aise, etc. Et quand on fait 2,13m et 113kg c’est difficile d’avoir un coup de sifflet en sa faveur quand vous avez un meneur de jeu en face » Karl-Anthony Towns