Goran Dragic sur un titre NBA : « Pourquoi pas ? Personne ne donnait la moindre chance à la Slovénie »
Il y a une semaine Goran Dragic menait la Slovénie à un titre inattendu mais mérité au terme d’un tournoi magnifique sur le plan individuel et collectif. Le meneur du Heat a logiquement été élu MVP dont tournoi où il a inscrit 35 points en finale en finissant sur les rotules, pris de crampes. Le Heat a bien sûr suivi tout cela :
« Il a été sensationnel. Je suis tellement heureux pour lui, si fier de cet accomplissement, c’était un titre totalement inattendu. La Slovénie est un pays de seulement 2 millions de dollars. C’est plus petit que la ville de Miami et ils ont battu des grosses écuries. Puis c’était super de voir la passion avec laquelle Goran essayait de mener l’équipe au titre. Il s’est entraîné extrêmement dur pour ça. Puis il a joué à un tel niveau et il a été un tel leader. Ses émotions transpiraient. Je lui ai parlé au téléphone après le titre et il m’a dit ‘C’est une des choses les plus difficiles à faire.' » Erik Spoelstra
« Je suis simplement fier de lui. Je suis fier qu’il soit dans notre équipe. Il est aujourd’hui le joueur sur qui Spo sait qu’il peut se reposer, comme d’autres gars de l’équipe, et peut-être encore plus dans la façon dont il veut jouer » Pat Riley
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Maintenant il va devoir enchaîner avec le training camp puisqu’il va arriver aujourd’hui à Miami afin de débuter le camp, pour lequel il est prêt.
« Je peux commencer à m’entraîner deux fois par jour. Je me suis assez reposé ces derniers 4 jours sans jouer au basket. Je pense que je peux entamer le training camp frais. »
Au vu de l’upset réalisé à l’Eurobasket, il se prend à rêver d’un titre avec le Miami Heat dans les mêmes conditions.
« Il y a beaucoup de nouveaux challenges qui se présentent devant nous. Je suis impatient d’aller à Miami et de me battre pour ramener un titre à Miami. Personne ne nous donnait la moindre chance avec l’équipe nationale slovène. Personne ne nous donne la moindre chance à Miami. Mais j’y crois toujours. Pourquoi pas ? »
Via USA Today