Les Oscars de l’été ! [PARTIE 2]
Deuxième partie (la première est ici) de nos Oscars de l’été ! Comme dirait Ricky Rubio, enjoy ! (et pensez à cliquer sur les liens en rouge)
[highlight] L’Oscar « White Men Can’t Jump » de l’équipe qui a bien caché son jeu : Team USA, la Slovénie [/highlight]
L’équipe D de Team USA a mouillé le maillot et remporté l’Americup après un comeback dingue en finale alors que l’on ne donnait pas cher de leur peau avant le tournoi ! Chapeau à Jeff Van Gundy pour son retour aux affaires. Et pour avoir ensuite permis à plusieurs de ses joueurs de signer des contrats NBA par la suite. La Slovénie a elle réussi le premier Euro parfait, 9 victoires, 0 défaite. Goran Dragic et Luka Doncic étaient en mission, mais c’est le reste de l’équipe qui a résisté au retour de la Serbie en finale alors que les deux étaient impuissants sur le banc, l’un pour des crampes, l’autre pour une entorse de la cheville. Le scénario sera bientôt adapté à Hollywood (par LeBron James ?!). De quoi oublier un peu la déroute de l’équipe de France, alors merci à ces deux là !
[highlight] L’Oscar « Sunset Boulevard » de l’ancienne gloire qui refuse d’admettre que les temps ont changé : Charles Barkley [/highlight]
[highlight] L’Oscar « Dernier Train pour Busan » du mec qui a su réagir avant qu’il ne soit trop tard : Chris Paul [/highlight]
12 années de NBA, 9 All-Star Games et toujours pas de finale de conférence. À 32 ans, Chris Paul s’est dit que c’était l’occasion ou jamais d’avancer et de tirer un trait sur le passé. À moins que tout ça ne soit qu’un immense écran de fumée pour réunir le banana boat dans la même équipe en 2018 ? Après tout, techniquement chaque membre du quatuor de choc sera libre de choisir son équipe l’été prochain… En attendant Paul est comme Wall, il ne veut pas finir comme « un de ces joueurs qui n’a jamais passé le second tour ».
[highlight] L’Oscar « Narcos » du gars qui a balancé le programme anti-drogue à la poubelle avec les pubs : Zach Randolph, Miles Plumlee, Sebastian Telfair [/highlight]
[highlight] L’Oscar « Norman Bates » du gars persuadé d’être dans le vrai alors qu’il souffre d’un dangereux trouble dissociatif : Stephon Marbury, Smush Parker [/highlight]
L’un pense avoir mérité d’entrer au Hall of Fame et l’autre croit avoir détruit Chris Paul et Tony Parker. Les deux auraient donc aussi pu être élus dans la catégorie précédente.
[highlight] L’Oscar « Impitoyable » du gars prêt à tout pour arriver à ses fins : Danny Ainge [/highlight]
On n’aurait tellement pas parié là-dessus à la fin de la saison que les deux Isaiah/Isiah Thomas en sont restés choqués. Sur le terrain deux jours après la mort de sa sœur en plein playoffs au mois d’avril dernier, Isaiah Thomas est transféré 4 mois plus tard en échange de Kyrie Irving. Pour certains, le business implique qu’il faut se faire une raison. Pour d’autres, on peut clairement parler de manque de respect de la part du GM et président des Celtics, Danny Ainge. Après coup, Thomas, dans le même esprit que Kevin Durant avant lui, a expliqué qu’alors que la phrase « business is business » était communément acceptée de tous lorsqu’une franchise transférait un joueur tel un vulgaire Colissimo, les joueurs étaient eux immédiatement considérés comme des « traîtres » lorsqu’ils choisissaient de quitter une équipe. Un point de vue partagé par de nombreux joueurs dont Caron Butler, Chris Paul et Ray Allen. Toujours est-il qu’ici ou ailleurs, les joueurs NBA n’ont jamais gagné autant d’argent qu’en 2017 (et ce même si les divers impôts leur en sucrent environ la moitié). Tout est question de perspective. C’est finalement Kenny Smith qui résume le mieux : « C’est à la fois tout ce que j’aime et tout ce que je déteste en NBA. »
[highlight] L’Oscar « Les Tontons Flingueurs » du gars qui enchaîne les punchlines un camembert dans une main et un verre de rouge dans l’autre : Evan Fournier et Rudy Gobert [/highlight]
[highlight] L’Oscar « Space Jam » du gars qui a soudainement perdu ses pouvoirs : Victor Oladipo, Klay Thompson [/highlight]
[highlight] L’Oscar « Gone Girl » du mec qui réagit très, très mal à l’éventualité d’être remplacé par plus jeune que lui sans avoir été mis au courant : Draymond Green [/highlight]
Les Warriors ont eu le culot de drafter un intérieur prometteur en 38ème position de la draft ! Le pauvre Draymond Green, du haut de son titre de défenseur de l’année et de champion NBA, n’a pas supporté cet ignoble affront. C’est donc Bob Myers, habitué aux crises de maman Green, qui a dû gérer. Selon une source totalement inventée, le GM l’a emmené manger une glace et tout s’est arrangé.
[highlight] L’Oscar « Valerian » du mec qui a pu compter sur la Chine pour remplir les caisses : Edwin Jackson [/highlight]
On peut être sûrs d’une chose, Edwin Jackson n’a pas de faux compte Twitter. Annoncé en Euroleague voire en NBA cet été, l’arrière a choisi les dollars de la Chine (« Sur 5 mois et demi, je vais toucher à peu près ce que Nando a gagné au CSKA l’année où il a été MVP ») et il l’assume complètement (au contraire de certains). Il y a parfois des offres qu’on ne peut refuser.
[highlight] L’Oscar « Seul sur Mars » du mec pressé de rentrer au pays après de trop longues années de solitude dans une contrée lointaine : Paul George [/highlight]
Il a beau essayer de nous faire croire qu’il n’a pas rejoint Oklahoma City comme on rejoint une chambre d’hôtel à Paris-Charles-de-Gaulle en attendant son vol du lendemain, Paul George n’est pas très crédible. D’abord parce que dès la première rumeur lui prêtant l’envie de quitter Indiana (son ras le bol était déjà palpable en saison et en playoffs), la seule et unique ville citée comme destination favorite du joueur était Los Angeles. Ensuite parce que ce dernier a lâché un « pas encore » quand Jimmy Kimmel lui avait demandé plus tôt cette année s’il avait déjà parlé avec Kobe du fait de venir jouer aux Lakers. Peut-être avait-il mal compris la question car sinon, la boulette est assez énorme. Mais en juillet, le quadruple All-Star laissait peu de place au doute en parlant de rêve qui deviendrait réalité. À moins donc que le Thunder ne vienne à bout des Warriors et/ou n’accède aux Finales NBA, George sera, si tout se goupille comme prévu, un Laker la saison prochaine.
[highlight] L’Oscar « Men in Black » du mec qui vous grille la rétine pour vous faire oublier la sauvagerie à laquelle vous venez d’assister : Zion Williamson [/highlight]
Surveillé par les plus grandes facs, le bonhomme de 17 ans mesure 2,01m pour 108kg… et n’est encore qu’au lycée. Vous n’avez pas pu passer à côté de ses dunks ou de ses contres d’une violence inouïe cet été.