Gregg Popovich : « On va dépendre de ce Bryn Forbes va nous apporter »
Bryn Forbes attaque sa deuxième saison NBA. Après un premier exercice au cours duquel il n’a joué que 36 matchs (pour 8 minutes et 2,6 points de moyenne) et multiplié les allers-retours en G-League, le joueur de 24 ans a sorti de grosses Summer Leagues (26 et 21,3 points) et espère maintenant se tailler une place dans le roster des Spurs. En tout cas, le petit arrière (1m91) est en confiance, comme le montrent ses 20 points lors d’une victoire contre les Nuggets.
« Je me sens bien sur la plupart de mes tirs. Tous ne rentrent pas mais ils partent bien. » Bryn Forbes.
Et c’est un énorme changement par rapport à l’année dernière durant laquelle il n’avait shooté qu’à 36% (dont 32% à trois points).
« C’était nouveau pour moi. Je ne savais pas si je prenais un bon ou un mauvais shoot, s’ils voulaient que je prenne ces tirs. J’essayais de me démarquer pour avoir la balle et de shooter quand j’étais complétement ouvert au lieu de juste jouer comme je sais le faire. »
Mais la confiance et les mots du coach Gregg Popovich ont redonné de la confiance au joueur de 24 ans.
« Son meilleur atout est son shoot, mais il n’était pas très confiant. On lui a dit de dégainer s’il était ouvert, qu’on avait besoin qu’il le fasse dès qu’il rentrait sur le terrain. Avoir un gars qui shoot aussi bien mais qui ne prend aucun tir est la pire chose qui puisse arriver. » Greg Popovich.
Une caractéristique qui lui rappelle un autre joueur qu’il a eu sous ses ordres.
« On devait répéter la même chose à Boris Diaw. Il avait beau être grand ouvert, il ne prenait pas le shoot. Je lui disais : « il faut que tu shoots, tu as la place. Le temps sur l’horloge file. Si nous avions toute la journée, on pourrait continuer à faire bouger la balle jusqu’à ce que quelqu’un d’autre ait un bon tir mais une possession ne dure que 24 secondes, il faut que tu prennes tes responsabilités ». Mais je ne pense pas qu’on aura le même problème avec Bryn »
Un discours qui a permis à Forbes de se lâcher.
« Dès que j’ai compris qu’ils voulaient que je shoot, que je n’avais pas forcément besoin d’être wide open, j’ai été plus confiant. À partir du moment où j’avais leur feu vert, je n’avais plus de raison de m’inquiéter. » Bryn Forbes.
S’il n’est plus un joueur des Spurs, l’arrière n’oublie pas de remercier David Lee pour sa confiance retrouvée.
« David Lee a été très important pour moi l’année dernière. Je pouvais compter sur lui, il m’a toujours dit de shooter, que ce soit quand on a joué contre les Lakers, en playoffs, contre Dallas… Il me disait « Tirer, c’est ce que tu sais faire. Donc n’hésite pas ! » » Bryn Forbes
Et on peut voir durant la pré-saison que donner carte blanche à Bryn Forbes était un bon choix puisqu’il inscrit 9,8 points par match avec un joli 6/10 derrière l’arc.
« Il sera important pour nous. On va dépendre de ce qu’il peut nous apporter en sortant du banc. » Greg Popovich.
Non drafté en 2016, Forbes semble sur la bonne voie pour faire regretter aux General Managers de ne pas avoir misé sur lui à l’époque.