Les virées à Las Vegas de Dennis Rodman en pleines Finales NBA
Billy Corgan, leader des Smashing Pumkins et originaire de la banlieue de Chicago, a eu la chance en 1997 de suivre les Bulls, et plus particulièrement Dennis Rodman, pendant les Finales NBA…
« Donc je suis avec les Bulls, c’est le premier match à Utah. Une série qu’ils auraient probablement dû perdre. Mais ça n’a pas été le cas. C’est la fameuse série où Michael (Jordan) avait la grippe mais a marqué 36 points. Il était vraiment malade, il a marqué 36 points et ils ont gagné le match puis la série. Donc entre deux matchs… Dennis connaît un milliardaire. C’est un jour de repos. On monte dans l’avion du milliardaire et on s’envole pour Vegas. On reste là-bas toute la nuit, à jouer. Dennis frotte les dés sur le dos des gens, les dés partent dans tous les sens parce qu’il est complètement bourré… Le bordel total. Là je me dis ok, comment ça va nous aider à gagner le titre ça ? Donc on passe toute la nuit là-bas, on ne se couche pas et on rentre via le jet privé pour être à l’heure au shootaround du matin devant la presse à Utah. On a passé quelque chose comme 8h à Vegas. Il est 9h du matin, je suis assis dans les gradins, je n’ai pas dormi du tout, ils font leur shootaround.
Puis Dennis vient me voir et me dis ‘On y retourne !’. On y retourne où, à l’hôtel ? « Non, à Vegas ». Donc après le shootaround on conduit jusqu’à l’aéroport et il prend un vol commercial pour Vegas, parce que l’avion du milliardaire n’est plus là. Et il me traite de tous les noms parce que je ne veux pas y retourner avec lui. Pendant les Finales NBA. Moi je finis par faire un mini-golf à Park City. Et il se trouve que Phil Jackson et sa famille sont là. Et là Phil m’envoie un regard de la mort parce que c’est moi le responsable du départ de Dennis à Vegas. Alors que je lui ai dit de ne pas y aller. Mais je n’ai rien dit. Vous avez déjà rencontré Phil Jackson ? Phil Jackson est un gars intimidant. Il la joue super zen à la télé mais en personne il est très intimidant. 2,01m, 2,03m… Disons simplement que ça n’a pas été une rencontre très agréable. Et j’adore Phil Jackson. J’ai adoré ces années, ces équipes, j’ai eu de la chance de les côtoyer, c’était génial. »