Stephen Curry sur son association avec Kevin Durant : « Nous savions que ce n’était pas un concours de qui a la plus grosse »
Associer des stars n’est jamais gage de réussite, les exemples sont très nombreux dans l’histoire et à l’heure actuelle le Thunder est en train de l’expérimenter. A la signature de Kevin Durant aux Warriors lors de l’été 2017, on imaginait déjà une machine imbattable, mais il y avait tout de même des interrogations sur la capacité de KD de s’intégrer dans l’équipe et des stars de faire des sacrifices, notamment les deux MVP Curry et KD. Cela n’a pas du tout été un problème, et leur association est même un exemple à suivre :
« Vous pouvez regarder dans l’histoire de la ligue, cela ne fonctionne pas toujours. Il n’y aucune garantie que parce que vous avez le talent, ça va fonctionner. Nous savions qu’au bout du compte il n’était question que de gagner. Ce n’était pas, je n’ai pas mieux comme terme, un concours de qui a la plus grosse pour savoir comment nous allions faire. » Curry
Aucun n’a essayé de tirer la couverture à lui et ils se sont même tirés vers le haut, notamment en se défiant après l’entraînement sur des concours de shoots.
« Nous avons essayé de nous aiguiser l’un l’autre. » Durant
Steph Curry a vu ça comme un nouveau défi :
« Cela m’a donné un nouveau défi à relever. Tu dois quand même être efficace et jouer de la bonne façon. » Curry
Le respect mutuel a sans doute aussi joué. Ils ont un parcours totalement différent puisque Curry, fils du shooteur Dell, s’est révélé sur le tard, à la fac, alors que Kevin Durant, élevé par sa mère et issu d’un milieu peu aisé, était une star dès le lycée et il était très attendu en NBA.
« J’apprécie sa carrière et à quel point il a bossé dur. Steph n’avait pas de problèmes plus jeune, mais cela ne l’a pas empêché de décider de bosser pour devenir le meilleur shooteur de l’histoire et le meilleur joueur de la ligue. » Durant
« J’ai toujours eu du mal à imaginer les pressions qu’il a pu ressentir à un si jeune âge. Je n’ai jamais connu ce genre d’attentes, où à chaque fois qu’il entrait sur le terrain il devait être le meilleur joueur, le gars dont tout le monde parlait. Il n’y en a que peu qui ont eu ce genre de pression et qui ont quand même réussi et sont arrivés en NBA. Je sais apprécier ça. » Curry