Kristaps Porzingis : « J’ai commencé à jouer 4 quand j’avais 16, 17 ans »

Né à Liepāja sur la côte lettonne d’un père d’1,93m et d’une mère d’1,85m, Kristaps Porzingis est aujourd’hui et à seulement 22 ans le leader indiscutable des Knicks après seulement 3 saisons NBA. Son père Talis a été semi-pro en Lettonie. Sa mère Ingrida a joué en équipe nationale chez les jeunes avant de cocher. Ses frères Janis (2,01m) et Martins (1,93m), ont tous les deux été professionnels en Europe.

« Il a toujours baigné dans le basket depuis sa naissance. Il n’y avait que ça à la maison. » Janis Porzingis, son frère et agent

Unique en son genre (avouez qu’on a rarement vu un immense gaillard comme lui aussi bien galoper sur un terrain), sa capacité à se déplacer comme un arrière du haut de ses 2,21m ne tient tout de même pas du hasard.

« Mon premier coach voulait toujours que j’ai le ballon. On ne savait pas quelle taille j’allais faire. Mon frère faisait 2,01m, donc on se disait que je pourrais attendre la même taille avec un peu de chance. Mais j’ai continué à grandir, continué à grandir.

Ça a commencé jeune quand mon coach voulait que je sois un meneur de jeu. Il voulait que je sois un meneur de jeu de 2,01m. J’étais tout le temps en train de dribbler quand j’étais gamin, je remontais la balle. C’est là que j’ai développé mon jeu dans le périmètre. De l’âge de 6 ans à l’âge de 13, 14 ans, je jouais meneur. Ensuite j’ai commencé à jouer au poste 2, au poste 3. Et quand j’avais 16, 17 ans, j’ai commencé à jouer 4. » Kristaps Porzingis

De 13 ans son aîné, Janis l’a initié à la NBA et ses joueurs pendant que ses parents s’occupaient de lui payer des cours d’anglais.

« Je regardais des vidéos de meneurs, et pas seulement de grands meneurs, leur façon de jouer… Et puis Michael Jordan, Kobe (Bryant). J’ai toujours étudié le jeu extérieur plus que le jeu intérieur. » Kristaps Porzingis

« On ne l’a jamais fait regarder beaucoup de big men. Des gars comme Rasheed Wallace, qui avaient un jeu au poste intéressant, et Kevin Garnett, qui avaient des moves que personne d’autre ne faisait. Mais on regardait surtout des arrières. Il n’y avait pas mieux que les cassettes de Michael Jordan pour le jeu au poste. En 96, 97, 98, c’était juste beau à voir. Pareil avec Kobe.

Même si ces joueurs ne font pas exactement votre taille, vous pouvez apprendre des choses que vous pouvez reproduire. Pendant l’été, je lui disais quoi faire. Maintenant, je lui demande. Il voit un move et on voit s’il peut le faire. S’il dit non, on passe à autre chose. » Janis Porzingis

Aujourd’hui, c’est en observant des joueurs comme Giannis Antetokounmpo qu’il trouve l’inspiration.

« Je ne pensais pas qu’il deviendra arrière un jour, mais son arsenal offensif va s’élargir. Il va devenir un meilleur manieur de ballon dans les prochaines années. Il y travaille l’été. C’est un bon shooteur et il travaille pour progresser. La différence c’est sa force.

Durant nos étés ensemble, il travaillait avec moi, on faisait de l’athlé, du basket. À 12, 13 ans il était déjà très grand et il avait un peu de mal. C’était nécessaire de faire toutes ces choses, même si c’était difficile. Mais à ce niveau, la plus grosse question pour des big men aussi grands en NBA c’est est-ce qu’ils en ont envie ? Pour beaucoup ce n’est pas le cas malgré la taille et le talent. Kris est différent. Peut-être qu’un gamin ayant travaillé avec moi très tôt a rapidement vu ce qu’il fallait donner. Il est comme une éponge. Certains apprennent vite, Kris en fait partie. » Janis Porzingis

via USA Today