Dwane Casey : « Nous n’avons jamais dit à DeMar DeMar de ne pas tirer de trois points »
DeMar DeRozan est on fire ces temps-ci. L’arrière de Toronto, déjà auteur d’une énorme perf le 1er janvier, a encore réussi un joli carton cette nuit avec 35 points. Mais on était déjà habitué depuis quelques saisons à voir DeRozan sortir de belles performances au scoring. Ce qui impressionne chez lui en ce moment, c’est sa réussite derrière l’arc. Connu pour privilégier les tirs mi-distance, DeMar DeRozan est (était ?) un joueur atypique dans la NBA moderne.
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Avant cette saison, il ne prenait en moyenne que 1,4 tir à trois points par match et affichait une réussite de seulement 28%. Cette saison, il en prend plus de deux fois plus (3,2) et son pourcentage a fait un bon en avant (37%). Mieux, depuis trois matchs, il a tenté 21 tirs de loin et en a rentré 12, soit une réussite de 57% (5/8 cette nuit). On est encore loin du volume de tirs extérieurs de la plupart des arrières titulaires mais DeRozan semble se faire violence pour prendre de plus en plus de trois points.
« Nous n’avons jamais dit à DeMar de ne pas tirer de trois points. Jamais, jamais, jamais. S’il veut rejoindre la fête, qu’il se fasse plaisir et tente des trois. Il a travaillé là dessus et ça commence à payer. Il shoote avec beaucoup de confiance mais il doit trouver un équilibre. Il ne faut pas qu’il oublie ce qui a fait sa réussite et qu’il continue à attaquer la peinture pour pouvoir avoir des shoots ouverts de loin. » Dwane Casey.
Le coach de Toronto, tout récemment nommé coach du mois, avait sûrement en tête l’exemple James Harden en prononçant cette phrase. L’arrière texan est devenu une redoutable menace à trois points, au point que les défenseurs préfèrent maintenant lui laisser le drive ouvert plutôt que de le voir tenter sa chance de loin. DeRozan n’aura peut-être jamais la réussite de loin d’Harden mais rajouter une corde à son arc ne pourra pas lui faire de mal.