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Gerald Green : « Aucune équipe ne voulait de moi […] Tout ce que j’ai fait c’est des 1 contre 1 avec mon rottweiler »

Depuis que les Bucks l’avaient coupé le 14 octobre dernier (soit 3 jours avant le début de la saison régulière), aucune équipe ne s’était intéressée à Gerald Green. Pendant 2 mois et demi, l’ailier de 31 ans (2,01m, 92kg) connu pour ses prouesses dans les airs en match comme en concours de dunks, a attendu.

Jusqu’à ce que Houston, dans le besoin suite à la perte de Luc Mbah a Moute, ne lui fasse signe il y a de ce ça une semaine.

« Tout ce que j’ai fait c’est shooter dans mon allée et fait des 1 contre 1 avec mon rottweiler. Aucune équipe ne voulait de moi man. Aucune équipe ne voulait de moi. À l’étranger non plus, même pas en G-League. C’est la seule équipe qui m’a donné ma chance. Je suis tellement heureux d’avoir cette opportunité. J’ai continué à croire en moi. Évidemment quand on arrive en novembre-décembre et qu’il n’y a toujours aucun appel, soit vous vous reposez soit vous vous battez. Donc j’ai continué à me battre. » Gerald Green via ESPN

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En 4 matchs, il a fait mieux que convaincre, avec 21 points à 58.3% et 60% à 3-points de moyenne en 4 matchs disputés. James Harden désormais aussi sur la touche, les Rockets ont pris les devants en garantissant son contrat jusqu’à la fin de la saison selon ESPN.

« J’ai peur de lui parler parce que je vais tout gâcher. Dieu merci on l’a signé. Il est très bon, pas seulement bon. Ce n’est pas ‘oh c’est pas mal’. Non, il est vraiment bon. » Mike D’Antoni

Dans la défaite des siens face aux Warriors (sans Kevin Durant), il a terminé à 29 points à 9/16 et 3 rebonds.

« Green les a gardés dans le match quasiment à lui tout seul. Ca vous donne le sentiment que vous devriez le laisser ouvert car il met tous les shoots les plus fous. Ceux qui sont ouverts, il les rate. C’est un de ces joueurs dont le jeu est dur à évaluer. » Steve Kerr

Porter le maillot des Rockets, c’est un rêve pour celui qui a grandi à Houston et qui a déjà joué pour 8 franchises NBA depuis son arrivée dans la ligue en 2005.

« C’est quelque chose dont j’ai rêvé, ça veut tout dire pour moi. Ça vous donne encore plus d’énergie, parce que j’ai rêvé de jouer ici. Comprenez-moi bien, n’importe quelle équipe en NBA me conviendrait, mais jouer pour l’équipe qui vous faisait rêver quand vous étiez gamin, c’est encore plus spécial. » Gerald Green

Prochaine étape pour lui désormais, retrouver la meilleure forme physique possible. Jeudi contre les Warriors, Green n’a pas sauté assez haut pour attraper un alley oop de Chris Paul dans le 2ème quart-temps, et le ballon est finalement revenu à Golden State.

« Mes jambes m’ont lâché. Ça ne m’était jamais arrivé avant. Je dois être meilleur que ça. » Gerald Green

Le shoot lui, a en revanche progressé. Ou plutôt il a pu s’exprimer. Avant d’enchaîner deux soirées à au moins 7 tirs à 3-points réussis ces derniers jours, Green ne l’avait réalisé qu’une seule fois en carrière.

« J’ai toujours été capable de shooter. Vous pouvez le montrer quand vous en avez l’opportunité. C’est difficile de rentrer des shoots du banc. » Gerald Green

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