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Steve Kerr : « Lakers – Boston c’était la rivalité dominante. Notre rivalité avec Cleveland c’est l’analogie dans la NBA moderne »

Après la purge de Noël, Warriors (35V-9D) et Cavaliers (26V-16D) se retrouvent ce soir à la Q à l’occasion du Martin Luther King Day. Cette affiche est devenue l’affiche par excellence en NBA ces dernières années puisque c’est aussi celle des trois dernières Finales.

« Nous voulons juste nous botter mutuellement le cul. Ce n’est pas le grand amour entre nous. Et c’est comme ça que ça devrait être. On doit avoir envie de se battre mutuellement. Dans 20 ans quand on se verra, on s’enlacera tous. Quand je verrai Ty Lue et que Steph verra LeBron ce sera : ‘Wow, génial !’ » Steve Kerr

« J’ai connu le plus haut des hauts et le plus bas des bas. On apprend des deux. Je serais choqué si on ne se retrouve pas à nouveau en Finales » Klay Thompson

En parlant de hauts et de bas, Thompson fait bien sûr référence aux Finales 2015, durant lesquelles Golden State l’a emporté en 6 matchs après avoir été mené 2-1, aux Finales 2016, durant lesquelles LeBron James et ses compères sont devenus les premiers dans l’histoire à devenir champions après avoir été menés 3-1, et enfin aux Finales 2017, dominées 4-1 par les Warriors.

« Lakers – Boston c’était la rivalité dominante. Notre rivalité avec Cleveland c’est l’analogie dans la NBA moderne. C’est la même chose. Vous avez des superstars partout sur le terrain. Vous avez trois affrontements en Finales. Il y a tellement de matchs et tellement de personnes qui regardent. C’est sans aucun doute un sentiment spécial dans cette salle lorsque les deux équipes sont présentes. » Steve Kerr via Mercury News

Une rivalité (on est certes encore loin d’un Lakers – Celtics, avec 12 confrontations en Finales en 51 ans mais jamais 3 fois de suite) en forme de mine d’or pour la NBA. Les dernières Finales ont regroupé environ 20 840 000 spectateurs par match, un record pour ABC depuis que la chaîne diffuse l’événement (2003) et un record d’audiences tout court depuis le matchup Bulls – Jazz de 1998. Les Finales 2016 (20 225 000 spectateurs) et 2015 (19 939 000) étaient également très bien placées.

« Il est possible que ça dure encore 5 ans. Mais on ne sait pas ce que LeBron va faire. Ce sera à LeBron de le décider après cette saison. S’il reste, ça pourrait devenir une nouvelle rivalité Lakers – Celtics. Mais s’il part, c’est terminé. » Mychal Thompson, deux fois champion avec les Lakers, père de Klay Thompson et analyste pour ESPN

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Pour Draymond Green, le transfert de Kyrie Irving à Boston a changé l’identité de l’équipe.

« Je n’avais pas l’impression de jouer contre la même équipe. Ne pas voir Kyrie sur le terrain c’était bizarre. Mais peut-être qu’avec Thomas qui joue, ce sera différent parce que c’est un joueur All-Star. Mais la dernière fois pour moi c’était différent. » Draymond Green

Il faut dire qu’Irving avait fait passer quelques mauvaises soirées à Green et ses coéquipiers. Le fameux 3-points clutch dans le Game 7 en 2016, des matchs à 45 points (Game 1), 38 points (Game 3) et 40 points (Game 4) en 2017. Mais aussi un petit 34.8% aux tirs dans le Game 2 et 40.9% dans le Game 5.

« Il est l’un des meilleurs meneurs scoreurs de l’histoire donc ce n’est pas pour rien qu’il était en Finales trois années d’affilée. Il a rentré d’énormes shoots, c’est un joueur clutch. C’était un plaisir de jouer contre lui pendant sur ces trois années. Qui sait comment cela se passera cette année. Mais c’était beaucoup de plaisir. » Klay Thompson

En tout cas, rien ne pourra dépasser le titre de 2015 dans l’esprit de Kerr, qui se prépare par ailleurs autant aux Cavs qu’aux Rockets, aux Raptors ou aux Spurs.

« On ne savait pas qu’on était capables de jouer le titre. On jouait pour le titre, mais on ne l’avait jamais fait. Le premier titre est incroyablement spécial. Ça restera toujours le moment préféré de ma carrière de coach. Rien ne dépassera jamais ça. » Steve Kerr

Comme la défaite de 2015 restera la plus douloureuse…

« Vous ne voulez pas que ce sentiment vous échappe parce que vous ne voulez plus jamais le revivre. Ce n’est pas garanti, jamais. Mais la meilleure chose à faire pour le garantir c’est se rappeler de ce sentiment et se battre contre lui. » Draymond Green

Avec son fameux Game 5 sans Green, suspendu après une embrouille avec James au match précédent.

« Si je joue le Game 5, tout est différent. J’aurai toujours ce point de vue. Mais je ne regrette pas du tout. Je ne regrette rien. Je ne vis pas dans le regret. Ça arrive. On passe à autre chose. Si ça m’arrivait encore, je ferais la même chose. » Draymond Green

« Ça ne ruine pas ma journée quand j’y pense. Mais évidemment j’aurais préféré que ça n’arrive pas. Les souvenirs ne me posent pas de problème. Ça vous rend meilleur. Ça vous aide à mieux apprécier la victoire. Ça vous donne plus faim. » Stephen Curry

On ne sait pas non plus ce qui se serait passé si les Warriors n’avaient pas signé Kevin Durant, MVP des Finales, en juillet 2016.

« D’un point de vue historique, ça va être compliqué de faire mieux que les Lakers et les Celtics et l’apogée des années 1980. Mais on peut forcer la main au 21ème siècle et voir ce qui se passe. Ce sont des moments dont on parlera toute notre vie. » Stephen Curry

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