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Arme anti-tanking, la simulation 2017

Les Nets de Brooklyn sont funs à suivre. Ils forment une bande de sans-grades et de revanchards qui croquent le basket comme s’ils étaient des enfants invités à un banquet de rois. Ils sont David dans une jungle de Goliaths et bon sang, ils se ruent sur chacun de leurs massifs opposants avec un fichu sourire aux lèvres.

Ils jouent comme s’ils n’avaient rien à perdre et c’est exactement parce que c’est le cas. Détroussés de leur choix de draft du premier tour depuis longtemps, ils n’ont -contrairement aux autres franchises déplumées de la ligue- aucun intérêt à descendre dans le classement. Alors, ils font, contre mauvaise fortune, bon cœur et jouent leur chance à fond qu’importe la puissance de l’adversaire. Ils tentent de surpasser leurs limites par l’effort et l’astuce. N’est-ce pas ce genre d’attitude qu’on veut voir chez une petite cylindrée du championnat? Yep, et plutôt cinq fois qu’une.

Dans les coulisses aussi, le spectacle est plus captivant. Le General Manager, Sean Marks, n’a pas pu se contenter d’attendre patiemment la draft, le derrière profondément enfoncé dans un fauteuil moelleux. Il a dû au contraire mettre les mains dans le cambouis, tenter des paris et cravacher en utilisant ruse, morceaux de bois et bouts de ficelle pour essayer de donner un avenir à un aveugle parmi les borgnes.

Seulement, les Nets sont l’exception, et uniquement parce qu’ils ont maladroitement paumé leurs choix de draft lors d’une malheureuse après-midi de 2013. Uniquement parce qu’à la différence des autres franchises des bas-fonds du classement, ils n’ont rien à gagner à perdre des matchs. Tant que le système de loterie de la draft récompensera les équipes qui auront fini la saison les seaux remplis de défaites, il sera plus rentable de se laisser piétiner soir après soir que lever le menton face à l’adversaire.

Il y a quelques années, j’avais évoqué les nombreux effets négatifs de ce système de draft lottery contre-productif et proposé une refonte qui, à mon sens, les réduisait à néant, ou presque. Il s’agissait tout simplement de donner exactement le même nombre de chances à toutes les équipes non qualifiées pour la post-season, d’obtenir le 1er choix de draft mais aussi le 2nd, le 3ème et ainsi de suite jusqu’au 14ème. Cette loterie totale entre les déchus de la saison, complètement indépendante du classement entre eux et impossible à « manipuler » par les comportements sur le terrain, supprimait pratiquement totalement l’incitation à perdre. Il faisait aussi sauter le « purgatoire », cet endroit au milieu de tableau de chaque conférence où se retrouvent coincées les franchises trop faibles pour viser mieux qu’une élimination rapide en playoffs mais trop fortes pour bénéficier d’un haut choix de draft.

Je m’étais un peu plus tard amusé à faire une simulation de la draft 2009 (Blake Griffin, James Harden, Stephen Curry, …) sous ce format imaginé. Les jeunes pousses sélectionnées cet été 2017 s’étant montrées plutôt séduisantes en ce début de saison, j’avais envie de reproduire l’expérience.

Je vais toutefois apporter une nouvelle modification à mon mécanisme de loterie. Parce qu’effectivement, les franchises accrochées aux derniers strapontins des playoffs pourraient avoir la tentation de glisser sciemment de leur position pour obtenir une chance de décrocher un pick bien placé plutôt que de participer au tournoi final avec l’assurance de s’en faire jeter dès la première série comme des malpropres. En réalité, le purgatoire que j’évoquais ne s’arrête pas aux portes de playoffs mais un peu après, juste devant le cercle des dix meilleurs équipes de la ligue. Ces « petites équipes de playoffs » accèdent années après années à la cour des grands sans rarement avoir les moyens de viser davantage que simplement participer.

Voilà donc une simulation où la loterie concerne tout bonnement les vingt franchises les plus mauvaises de la ligue. Les autres (grosso modo, le top 5 de chaque conférence) sont déjà dans la lutte pour le titre et n’ont pas, contrairement à ces lottery teams, la quasi-certitude de se faire sortir dès la première marche des playoffs, voire la deuxième en cas de surprise. Elles n’ont pas autant besoin que les autres du coup de pouce qu’est la draft.

La loterie a en principe vocation à permettre aux franchises exclues du haut du tableau (que j’élargis à « exclues de la lutte pour le titre » parce que c’est bien ça la seule finalité de la compétition) d’avoir des leviers pour atteindre cette élite, et cette ligne du top 10 me semble bien marquer le mur qui sépare les uns des autres.

De plus, j’ai du mal à imaginer une équipe partie pour être cinquième de sa conférence se risquer à essayer de perdre un cran au classement afin d’accéder à cette loterie. Elle se taperait le troisième de la conférence plutôt que le quatrième (une différence qui est loin d’être négligeable pour passer un tour) et elle le ferait pour un pick qui pourrait tout aussi bien tomber autour de la vingtième place. Il serait pour le moins audacieux d’éroder ses chances d’aller loin durant la présente saison -ce pourquoi ils jouent !- et alors que l’équipe est armée pour, dans le seul but d’avoir un pick peut-être ou peut-être pas intéressant. On ne peut pas courir tout le temps après le futur au détriment du présent. Je pense aussi que la plupart des supporters et surtout des joueurs accueilleraient ce pari d’un mauvais.

Et au pire, ok, pourquoi pas. Je suis prêt à voir un tel tanking qui n’aurait d’ailleurs cours que durant une ou deux rencontres, parce que dans ce cas, les franchises auraient un sérieux sacrifice à faire en choisissant cette option, contrairement aux équipes exclues de la lutte pour le titre.

Chacune des vingt plus mauvaises équipes de la saison 2016/17 se retrouve donc ici avec 5% de chance d’avoir chacune des places entre la première et la vingtième. Toutes ces franchises en recherche d’un boost sont sur un pied d’égalité face à la loterie et seul l’imperturbable hasard décidera de qui aura les meilleures sièges pour sélectionner leur jeune recrue pleine de potentiel.

Je précise que, pour ce qui sera des choix de draft égrenés dans cette simulation, je me placerai au moment où ils ont été fait, c’est-à-dire avec la vision qu’on avait des prospects cet été, sans tenir compte de la saison en cours (phrase soulignée à l’attention de ce chenapan de Donovan Mitchell, notamment). Grosso modo, les choix seront un mélange de mon analyse et de ce que les franchises auraient fait selon moi et selon leur comportement dans la réalité. Enjoy.

 

With the 1st pick, New Orleans (34 victoires – 48 défaites, 21e de la ligue) selects:

Marquelle Fultz

Le meneur de Washington était pour beaucoup le plus gros prospect de cette draft, cet été. Les Pelicans ont déjà Jrue Holiday sur le même poste mais les deux joueurs ont à mon avis le physique ainsi que la capacité à alterner jeu avec et sans ballon pour être placés ensemble dans le back-court. Le shoot de Fultz entrevu en NCAA est parfait pour espacer le jeu au profit des deux béhémoths, Anthony Davis et DeMarcus Cousins.
Jayson Tatum aurait également été intéressant pour New Orleans, notamment en ce qu’il présente un poste naturel différent des pièces majeures de l’équipe mais il était alors vu comme moins fort que Fultz et il existait quelques craintes quant à sa potentielle tendance à être plus un mid-range shooteur qu’une véritable menace à trois points, ce qui n’arrangeait pas les questions épineuses de spacing qui taraudait la Louisiane. Dans tous les cas, les Pelicans ont désormais les armes pour faire quelque chose de grand dans les années à venir. La chance les y aura aider mais concrétiser ce potentiel relèvera purement du talent des décideurs et du coaching.

With the 2nd pick, Miami (41 victoires – 41 défaites, 16e de la ligue) selects:

Jayson Tatum

Miami avait roulé vent dans les voiles durant la deuxième partie de saison (30 victoires en 41 matchs). Le hasard n’a que faire des mérites de la saison précédente et a placé la franchise de Pat Riley à cette excellente position avec un bête haussement d’épaules. Mais cette situation a de quoi réjouir. Miami va avoir l’occasion d’injecter une grosse dose de talent à un effectif qui s’est fait entendre dans cette ligue grâce à sa bravoure et sa sueur. En plus d’offrir à l’équipe floridienne un possible futur franchise player ô combien recherché pour un roster au potentiel limité, la sélection de Tatum apporte une touche de scoring à une escouade plus défensive qu’offensive. A l’aile, il fera aussi un intéressant contre-poids à l’axe meneur/pivot formé par Goran Dragic et Hassan Whiteside.

With the 3rd pick, Phoenix (24 victoires – 58 défaites, 29e de la ligue) selects:

Josh Jackson

Les Suns se retrouvent ici pratiquement dans la même situation que dans la réalité. Je suis donc leur on ne peut plus pertinent choix de drafter l’ailier Josh Jackson. Son potentiel d’homme à tout bien faire athlétique devrait permettre de solidifier grandement toute équipe le mettant sur le terrain. Il devrait également compléter efficacement le profil de scoreur poids plume du franchise player, Devin Booker. Globalement, le cinq Bledsoe-Booker-Jackson-Bender (ou Chriss)-Len présente une jolie combinaison de joueurs à la fois jeunes, talentueux, complémentaires et couvrant à peu près tous les secteurs importants du jeu.
Phoenix aurait également pu envisager de profiter de cette draft plutôt bien garnie en meneurs (Lonzo Ball, De’Aaron Fox, Dennis Smith Jr, Franck Ntilikina) pour anticiper le remplacement d’un Eric Bledsoe peu intéressé par leur projet « jeunesse ». Mais ce que je suppose être l’intention de la franchise arizonian à l’époque n’était pas sans pertinence. Un tel talentueux meneur, expérimenté mais pas trop vieux non plus, aurait été un cadre intéressant à avoir au milieu de cette ribambelle de jeunes encore en apprentissage et en manque de repères dans cette ligue. Notamment à ce poste de meneur, compliqué et influençant tout le jeu ainsi que les autres joueurs autour de lui.
Si Bledsoe avait mordu à ce projet jeunesse dont on pouvait penser que la phase d’accumulation de jeunes talents était terminée et qu’il s’agissait cette année d’embrayer sur la phase de progression sur le terrain, Phoenix serait peut-être déjà dans une bourgeonnante phase montante au potentiel à toucher le ciel. En réalité, la faille du plan résidait plutôt du côté du coach qui n’était pas le bon.

With the 4th pick, Denver (40 victoires – 42 défaites, 18e de la ligue) selects:

Dennis Smith Jr

Pour ceux qui se faisaient un sang d’encre à l’idée de ne jamais voir un jour Nikola Jokic déployer sa magie durant les plus furieuses étapes des playoffs à cause du manque de talent autour de lui, remerciez donc ce système de loterie et le hasard qui a placé les hommes du Colorado à cette jolie quatrième place d’une belle draft.
Denver avait besoin du genre de joueur introuvable à mettre à côté de son pivot magique, capable de pallier ses difficultés défensives tout en ayant le shoot pour maintenir un spacing maximum? Jonathan Isaac a ce potentiel. Mais plus encore, Denver manque cruellement d’un meneur de jeu? Faîtes donc votre choix entre les très intéressants Lonzo Ball, De’Aaron Fox, Dennis Smith Jr, Franck Ntilikina. Tous ont de quoi bien fonctionner avec Jokic, tous sont attendus pour avoir de belles carrières.
Reste à savoir lequel de ceux-là atteindra le meilleur niveau et lequel améliorera le plus une équipe dont le franchise player est Jokic. Je vous ai épargné la multitude de paragraphes qu’il m’aurait fallu pour répondre à ces deux questions -l’intérêt de cet article étant ailleurs- en troquant mon scalpel contre une hache mal aiguisée pour prendre cette décision.
Qui donc alors ? Lonzo Ball, le fabuleux « catch-and-passer », off ball player se coulant parfaitement dans le moule collectif des Nuggets (beaucoup de spacing et de mouvements autour du ballon), plus encore si sa grosse adresse à trois points se confirme (*tousse fort*)? De’Aaron Fox, le slasher qui pourrait profiter du spacing généré par la menace à longue distance qu’est Jokic pour aller au cercle à volonté? Franck Ntilikina, le meneur de l’ombre qui laisserait le gros de l’attaque de Denver entre les mains de Jokic pour plutôt s’occuper de faire dérailler les attaques adverses de l’autre côté du terrain et ainsi aider à rafistoler le plus gros point faible de la franchise l’an passé? Dennis Smith Jr, le plus complet de tous et peut-être celui qui a le plus grand potentiel? J’ai voté pour ce dernier.

With the 5th pick, Charlotte (36 victoires – 46 défaites, 20e de la ligue) selects:

Lauri Markkanen

Cela fait maintenant combien de temps que les Hornets n’arrivent pas à combler durablement son poste d’ailier fort? Marvin Williams, Cody Zeller (définitivement un pivot, et un bon) ou encore Franck Kaminsky s’y sont succédé sans vraiment satisfaire sur la longueur. Lauri Markkanen et Jonathan Isaac arrivent donc à point nommé.
Tous les deux sont très jeunes et ont un potentiel à déchirer les coutures mais je pense que le finlandais est une meilleure addition immédiate pour une équipe qui vise le présent plus que l’avenir. Ce n’est pas spécialement qu’il était davantage « prêt » qu’Isaac au moment de la draft mais sa force première, le shoot, pourrait être tout de suite déterminante en apportant le spacing susceptible d’ouvrir le terrain pour Kemba Walker, Dwight Howard et Nicolas Batum. A potentiel/talent égal (ou presque), je pense que l’influence possible du shoot de Markkanen aura un plus gros impact immédiat sur le jeu des Hornets que celle, moins certaine à l’heure de choisir son prospect, de la défense d’Isaac.

With the 6th pick, Dallas (33 victoires – 49 défaites, 22e de la ligue) selects:

De’Aaron Fox

Cet été, je gloussais à l’idée de voir Dallas plonger sa main dans le sac d’excellents meneurs candidats à la draft. Je me disais qu’avec un de ceux-là, la science offensive de Rick Carlisle, son brio pour le pick-and-roll, la présence permanente d’un ailier fort adroit de loin avec Dirk Nowitzki et Harrison Barnes, et le pivot vif comme l’éclair pour finir au cercle, Nerlens Noel, la machine à scorer des Mavs allait être aussi belle à voir trancher les défenses adverses que ce célèbre boucher qui coupe sa viande comme si c’était du beurre. Aujourd’hui, ce songe a un goût de faisandé. Pas spécialement à cause de Dennis Smith Jr, vous me direz. C’est plutôt ailleurs que ça a foutu le camp et Noel aura beaucoup à faire pour rattraper sa chute dans mon estime.
Dans cette draft d’un autre univers, je suis toutefois encore cet observateur rêveur. Smith Jr n’est plus disponible et c’est De’Aaron Fox qui malgré ses limites au shoot me semble correspondre le mieux à ce meneur tout en percussion que je vois dans le brillant système de Carlisle.

With the 7th pick, Orlando (29 victoires – 53 défaites, 26e de la ligue) selects:

Jonathan Isaac

Cette draft pleine de meneurs talentueux était parfaite pour trouver une solution de remplacement intéressante à Elfrid Payton. Je pense un peu durement que ce dernier est plus un frein qu’autre chose dans cette équipe du Magic manquant d’organisation, de créativité et de capacité à déstabiliser les défenses. Malheureusement, Lonzo Ball et Franck Ntilikina, les deux meilleurs meneurs restants, n’ont pas ce profil d’arrière qui percute et qui créé pour lui ou autrui à partir de rien, que je recherche ici. Le Donovan Mitchell vu à la fac et qui est assez différent de celui du Jazz, ne correspondait pas non plus à la description.
Et puis le Magic lui-même avait sélectionné Jonathan Isaac qui est encore disponible, plutôt que Dennis Smith Jr ou Ntilikina. Alors Jonathan Isaac se sera. Et ce n’est pas spécialement un mauvais choix.

With the 8th pick, Atlanta (43 victoires – 39 défaites, 11e de la ligue) selects:

Malik Monk

Monk est le meilleur prospect restant s’il on écarte les meneurs et son profil de shooteur est une excellente pièce à ajouter au projet de reconstruction d’Atlanta aux côtés de Dennis Schroder et Taurean Prince, dans le schéma de jeu nourri au shoot du coach Budenholzer.

 

With the 9th pick, Chicago (41 victoires – 41 défaites, 15e de la ligue) selects:

Lonzo Ball

Intéressant. Les Bulls auraient-ils transféré Jimmy Butler avec ce 9e choix de draft? L’une des raisons principales de l’échange avec Minnesota est que Chicago n’avait que deux ans (le temps garanti restant sur le contrat de Butler) pour construire une équipe visant les sommets malgré un effectif aux limites certaines, des chances très discutables de recruter un bon free agent du fait d’un relatif manque d’espace sous le salary cap et d’une cote d’amour des plus suspectes après une saison cauchemardesque dans les vestiaires, et enfin un choix de draft pas assez bien placé (16e). La donne est donc ici un peu plus différente et on aurait très bien pu imaginer les Bulls tenter une nouvelle relance avec Butler accompagné d’une talentueuse recrue. Après tout, les Bulls ont fini avec un bilan équilibré et une place en playoffs malgré un roster bancal et plus de tensions internes que dans l’estomac d’un bouffeur compulsif de raclettes aux fromages. Lonzo Ball et sa capacité à illuminer le jeu sans trop tenir la balle aurait pu être une pièce pertinente aux côtés de Butler et même Wade. Surtout si son tir à longue distance rentre.
Chicago aurait également pu choisir la voie de la reconstruction. Je gage que cette fois la franchise de l’Illinois aurait essayer de prendre le second choix de draft de Miami et l’aurait certainement eu sans même abandonner son 9e pick (difficile de dire non à un trio Butler-Whiteside-Dragic pour un Pat Riley qui préfère miser sur des stars confirmées que sur des jeunes à fort potentiel). Toute ma draft aurait alors été bouleversée et surtout, Chicago aurait posé un très joli pied dans sa reconstruction avec deux joueurs du top 10 (dont un top 2) de cette jolie cuvée.
On pourrait aussi envisager d’autres échanges tels que par exemple le 4e pick de Denver + Gary Harris, ou encore imaginer Minnesota faire le forcing autrement pour avoir le mignon de Thom Thibodeau en lâchant pourquoi pas Andrew Wiggins et Zach LaVine.

With the 10th pick, Los Angeles Lakers (26 victoires – 56 défaites, 28e de la ligue) selects:

Franck Ntilikina

Perdre n’est plus automatiquement récompensé et les Lakers ne sont plus assurés d’avoir un choix de draft dans le top 5 par la grâce de leurs défaites. Le hasard est impartial et froid comme une lame, il les a mis à cette 10ème place, solide mais pas tout à fait à portée des meilleurs prospects. Heureusement, Franck Ntilikina est encore là. Que la franchise au mille légendes décide de conserver ou non D’Angelo Russell juste avant la draft (la décision de le transférer pour se défaire du contrat de Timofey Mozgov aurait-elle été prise si les Lakers avaient le dixième pick et non le second?), Ntilikina colle plutôt bien avec les jeunes talents déjà présent dans l’effectif et il est tout simplement le meilleur joueur de la draft encore disponible.

With the 11th pick, New York (31 victoires – 51 défaites, 24e de la ligue) selects:

Donovan Mitchell (« Personne ne savait, à cette époque. Personne ne l’avait vu arriver ce petit con. »)

With the 12th pick, Portland (41 victoires – 41 défaites, 15e de la ligue) selects:

Zach Collins

With the 13th pick, Milwaukee (42 victoires – 40 défaites, 13e de la ligue) selects:

Bam Adebayo

With the 14th pick, Minnesota (31 victoires – 51 défaites, 24e de la ligue) selects:

Justin Jackson

With the 15th pick, Memphis (43 victoires – 39 défaites, 11e de la ligue) selects:

Luke Kennard

With the 16th pick, Philadelphie (28 victoires – 54 défaites, 27e de la ligue) selects:

OG Anunoby

With the 17th pick, Indiana (42 victoires – 40 défaites, 13e de la ligue) selects:

TJ Leaf

With the 18th pick, Sacramento (32 victoires – 50 défaites, 23e de la ligue) selects:

Harry Giles

With the 19th pick, Detroit (37 victoires – 45 défaites, 19e de la ligue) selects:

Terrance Ferguson

With the 20th pick, Brooklyn (20 victoires – 62 défaites, 30e de la ligue) selects:

(Foutu hasard qui s’amuse à ridiculiser l’introduction de mon article en foutant les Nets à cette dernière place de la loterie) Jarrett Allen

 

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