Alvin Gentry : « Mon prix pour Anthony Davis ? Les Patriots et les deux avions qu’ils viennent d’acheter »
Cette saison Anthony Davis est monstrueux sous le maillot des Pelicans. L’ailier fort affiche 26,7 points de moyenne, 10,5 rebonds et 2,3 passes (à 24 ans, rappelons le…). Mais surtout, il vient de signer deux performances gargantuesques (si on oublie celle de cette nuit) avec 48 points et 17 rebonds contre les Knicks dimanche et 45 points et 16 rebonds contre Boston mardi. De quoi relancer les rumeurs de trade de la superstar vers les Celtics, qui seraient très intéressés.
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« Je sais qu’il y a eu des rumeurs comme quoi Boston essayerait de faire venir Anthony Davis et ma réponse à tout ça est : oui nous allons le trader, mais pour ça il faut qu’ils nous donnent les New England Patriots (l’équipe de football américain des environs de Boston et qui est chaque année parmi les contenders pour remporter le titre ndlr) et les deux avions qu’ils viennent juste d’acheter (des Boeings 767 qui coutent chacun plus de 60 millions d’euros ndlr). Et ça m’étonnerait que ça arrive. Du coup on n’y pense même pas. » Alvin Gentry, le coach des Pelicans.
Mais pourtant, malgré son apport et celui de l’autre monstre avec qui il partage sa raquette DeMarcus Cousins (25 points, 12,7 rebonds et 5,1 passes), les Pelicans ont du mal à décoller et stagnent à la sixième place de la conférence Ouest (avec 23 victoires et 21 défaites). Pire, l’intérieur, n’a disputé qu’une seule fois les playoffs dans sa carrière (en 2015 avec une élimination au premier tour contre les Warriors). Une situation qui pourrait le pousser à demander son départ ?
« Ca n’a pas d’importance. À mon avis, il aime être ici et c’est la seule chose qui compte. Chaque fois que je lui parle, les indications qu’il me donne vont dans le même sens : il veut rester à New Orléans. C’est le genre de joueur qu’on ne voit qu’une fois dans sa vie, et il est très heureux ici. Je ne veux pas lui enlever les mots de la bouche mais il ne m’a jamais dit autre chose que « je veux gagner et je veux gagner ici ». Donc c’est à nous de faire le nécessaire, notamment au niveau du recrutement, pour atteindre cet objectif. » Alvin Gentry.
Pas question non plus de le lâcher contre des jeunes à fort potentiel ou des tours de draft.
« Non, je ne vais jamais trader un excellent joueur contre un bon joueur. Et je ne pense pas que notre front office ne le fera. Nous avons un futur Hall Of Famer, il faut construire autour de lui pour gagner un titre, pas le trader. » Alvin Gentry.
Construire autour de Davis pour gagner un titre… C’est ce qu’ont essayé de faire les Pelicans l’année passée en ramenant Cousins en Louisiane pour former une raquette capable de rouler sur tous les autres intérieurs de la ligue. La greffe semble enfin prendre mais un problème subsiste : Cousins sera en fin de contrat à la fin de la saison et libre de signer où bon lui semble. Mais ça non plus ça n’inquiète pas le coach des Pelicans.
« Non, ce n’est pas un problème du tout. Notre propriétaire, Tom Benson fera ce qui est nécessaire. Il l’a fait avec les Saints (l’équipe de football américain de la ville ndlr), il a fait tout ce qu’il fallait pour gagner le Super Bowl il y a 10 ans et c’est la même chose pour nous. Quoiqu’il faille pour gagner, il le fera. Bien sûr il faut quand même que nous approchions les joueurs tout ça mais d’un point de vue financier, il n’y a aucun problème. » Alvin Gentry.
Il est même convaincu que cette équipe a un très gros potentiel.
« Je pense que nous sommes très près de passer un palier. Nous avons deux gars qui sont dans le top 5 de leur poste, et on pourrait même dire qu’ils sont les meilleurs, et il y a Jrue Holiday qui joue très bien. Je pense qu’il faut que nous soyons plus consistant et que nous restions en bonne santé. Si tout va bien de ce côté là, ça se passera bien. » Alvin Gentry.
Malheureusement pour les Pelicans, difficile d’être d’accord avec Gentry sur ce coup là. À part Cousins, Davis, Holiday et dans une moindre mesure Rajon Rondo, les autres joueurs de l’effectiif sont au mieux des role players moyens. Difficile d’aller chercher mieux qu’une qualification en playoffs dans ces conditions, même avec une raquette aussi performante.