Rick Carlsile s’est excusé auprès de Salah Mejri après s’être lâché sur son alter ego
Le match opposant les Wizards aux Mavericks lundi soir a été le théâtre d’une scène plutôt incongrue. Alors que les hommes de Rick Carlisle étaient largement devant à quelques minutes de la fin, l’intérieur texan Salah Mejri se fait expulser par les arbitres. Son joueur mettant trop de temps à son goût pour quitter le terrain, le coach de Dallas sort alors une tirade plutôt agressive.
Début de la Fantasy League ce soir !
« Tu as mis que deux putain de points ! Dégage de là ! » Rick Carlisle.
Les deux hommes se sont expliqués après cet incident.
« J’ai eu une longue conversation avec Salah à propos de ce qu’il s’est passé. Je me suis excusé pour mon comportement qui était très émotionnel et pas professionnel du tout de ma part. C’est un de nos plus gros compétiteurs, je me suis enflammé. Parfois, les conflits amènent de la communication, et j’espère que c’est ce qui ressortira cette fois. Je veux m’assurer que Salah et tous nos fans comprennent à quel point il est important pour notre équipe et que je suis désolé de ma réaction quand il a été expulsé. » Rick Carlisle.
Le coach explique également que, dans le feu de l’action, son joueur est bien différent de la personne qu’il côtoie au quotidien.
« C’était son alter ego : le Mej. Je vais devoir travailler sur ma relation avec lui et essayer d’aplanir les angles. L’esprit de compétition peut parfois rendre les personnes hors de contrôle. Cela arrive aux joueurs et aux coachs. Aucun de nous n’est parfait et il faut en parler et travailler dessus. C’est l’un de nos joueurs les plus productifs ces dernières semaines si on regarde le plus minus et il le sait. On a besoin de lui. » Rick Carlisle.
À priori les tentatives de recoller les morceaux du coach texan ont été couronnées de succès puisque Mejri n’a pas l’air de lui en vouloir.
« Je joue avec de l’énergie, de la passion. Parfois il se passe des choses qui me blessent. Mais c’est comme ça que je suis, je ne vais pas changer. Il y a plein de gens qui ne m’aiment pas mais je n’aime pas grand monde non plus. Je n’ai pas besoin que les fans des autres équipes m’apprécient. Je suis content de ce que je fais, on fait tous des erreurs et je vais continuer de progresser. Beaucoup de personnes trouvent que je suis un gars sympa en dehors des terrains. Mais dès que les lumières s’allument, je suis concentré et je joue pour gagner. Si j’arrête de jouer avec cette rage que j’ai, on me demande de redevenir comme avant. Je suis grand, j’ai une barbe, je suis agressif… Peut-être que les arbitres ne sont pas habitués et qu’ils pensent que je suis dans l’affrontement avec eux. Mais je leur parle juste. Tout le monde à le droit de faire ça non ? » Salah Mejri.
À 31 ans, l’intérieur texan affiche 3,4 points, 4 rebonds et 1,2 contres par match en 12 petites minutes de jeu.