Un ancien coach NBA voit Stephen Curry comme successeur de « Pistol » Pete Maravich
Pete Maravich est une légende en NBA. Outre son surnom Pistol Pete, l’ancien joueur d’Atlanta et du New Orleans Jazzt a pour lui une carrière NBA très prolifique (24, 2 points de moyenne et sans la ligne à trois points) et spectaculaire bien que brève, la faute à des genoux récalcitrants. Mais surtout, sa mort, à 40 ans sur un terrain lors d’un match entre amis, a marqué le monde du basket.
Lors de son prime, Maravich était connu pour ses passes spectaculaires, ses dribbles chaloupés, ses tirs acrobatiques… En bref son sens du spectacle. Ça ne vous pas rappelle pas un certain meneur du côté de Golden State ? En tout cas pour un de ses coachs Tom Nissalke, c’est le cas.
« Si je devais comparer un joueur actuel à Maravich, je dirai Stephen Curry. Quand Pete a joué à l’université, il n’y avait pas de ligne à trois points et il marquait pourtant près de 45 points par match. Si le tir primé avait existé, il aurait atteint les 55 ou 60 points de moyenne. » Tom Nissalke.
La légende des Knicks Walt Frazier se rappelle lui aussi très bien de Pistol Pete et notamment de leurs affrontements et notamment des 68 points qu’il lui avait claqué le 25 février 1977.
« Un gars sur qui il était très difficile de défendre. On s’est livré à de belles batailles tous les deux. Ce soir là, si la ligne à trois points avait existé, il en aurait mis 100. Il était en avance sur son temps. Il improvisait et faisait des passes et des dribbles spectaculaires. » Walt Frazier.
« Il est l’un des premiers à avoir été créatif dans ses dribbles et à avoir réussi à mixer ça avec du scoring. Je connais ses records à l’université. Le jeu a beaucoup changé et de nombreux joueurs ont maintenant le même flair du jeu que lui mais ça a été un précurseur, parce qu’il a montré la voie. Il a permis à la génération suivante de construire le style de jeu que l’on voit actuellement. C’est plutôt cool. » Stephen Curry.
Le joueur avait aussi ses côtés sombres, entre notamment une addiction à l’alcool et des dépressions qui ont failli lui coûter la vie
« J’ai reçu un coupe de fil quand nous jouions à Seattle et que Frank Layden était General Manager. Mon interlocuteur m’a dit qu’un de mes joueurs s’était évanoui devant ma porte. C’était Pete, nous l’avons récupéré et amené dans un hôpital où ils lui ont fait un lavage d’estomac. C’était pas beau à voir. » Tom Nissalke.
Cela ne l’a pas empêché d’être une légende, d’intégrer le Hall of Fame en 1987, de voir son maillot retiré par le Jazz et d’être adulé, encore même aujourd’hui puisque près de 300 personnes visiteraient sa tombe chaque année, à Baton Rouge.