LaMarcus Aldridge exprime des regrets sur son association avec Damian Lillard à Portland

Toujours difficile de savoir ce que pense LaMarcus Aldridge. N’ayant jamais vraiment l’air vraiment heureux, n’affichant que rarement un sourire, l’intérieur semble bougonner de façon récurrente. Après sa première année aux Spurs, il avait d’ailleurs demandé un transfert à l’organisation avant que Gregg Popovich ne le convainque de rester. Il s’exprime sur son caractère plutôt mystérieux.

Je suis probablement l’un des joueurs les plus incompris de la ligue. Je n’ai aucune mauvaise intention, mais j’essaie de me protéger. J’aime être dans ma petite bulle. J’aime mon petit cercle de trois ou quatre personnes dont je suis proche. Je pense que les choses mauvaises viennent des gens qui ne connaissent pas vraiment ma personnalité. Je n’aime pas les nouveaux environnements. Je n’aime pas être entouré de gens que je ne connais pas. Cela me met très mal à l’aise. » LaMarcus Aldridge

Ancien de Portland, Aldridge n’affichait pas beaucoup de complicité sur le terrain avec Damian Lillard. Le caractère de l’intérieur reste donc une énigme, et pourtant, il a expliqué, qu’avec le recul, il ferait désormais certaines choses différemment.

C’était toujours difficile pour moi de trouver un équilibre entre le fait d’encourager Damian ou de lui dire ce qu’il faisait mal. Donc je ne lui parlais pas trop car je ne voulais pas qu’il pense que je l’empêchais de devenir celui qui il voulait être. Je regrette de ne pas avoir plus communiqué avec lui parfois, mais en même temps je pense qu’il essayait de trouver sa voie. J’en ai appris beaucoup plus de lui depuis que je suis parti et le recul nous a aidés. J’ai appris de ça et j’essaie de progresser dans ce domaine en arrêtant de m’inquiéter sur les conséquences de certaines choses que je pourrais dire. Je sais que les gens qui me connaissent en tant que personne sont sûrs que je n’ai aucune volonté malsaine. C’est plutôt que je suis quelqu’un de réservé et que je ne voulais pas m’imposer et lui voler un peu de son rayonnement. Je me suis juste mis dans un coin et je l’ai laissé faire ses trucs. Je pense que si nous avions davantage communiqué comme nous le faisons maintenant, certaines choses auraient pu être totalement différentes. » LaMarcus Aldridge

 

 

Effectivement, à Portland, même si Aldridge était sans doute le meilleur joueur sur le terrain de l’ère post-Brandon Roy, il n’a jamais été un leader vocal. Voulant être reconnu comme une superstar, Aldridge se montrait timide dans le leadership et devant les médias, ce qui l’inhibait encore plus et l’empêchait clairement d’accéder au statut qu’il désirait obtenir. Ce manque de charisme si l’on peut dire, l’a pour le coup entraîné dans ce cercle vicieux et malgré les performances qu’il réalisait, l’intérieur n’a jamais réellement fait partie des discussions pour le trophée de MVP. Comme quoi… Tout le monde n’est pas Tim Duncan !

Via Vice