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Erik Spoelstra : « Quand on regarde le score, on dirait celui d’un Miami-Denver de la fin des années 80 »

Il fallait s’accrocher pour suivre le match de cette nuit opposant les Denver Nuggets au Miami Heat. Les deux équipes ont disputé deux prolongations pour finalement se quitter sur un victoire des hommes d’Erik Spoelstra (149 à 141). Le coach floridien était très heureux de l’état d’esprit affiché par ses joueurs malgré le nombre de points très élevé encaissé par son équipe (c’était d’ailleurs la rencontre avec le plus haut total de points inscrits de l’histoire du Heat).

« Quand on regarde le score, on dirait celui d’un Miami-Denver de la fin des années 80, quand Ron Rothstein était encore coach. J’ai finalement trouvé un truc grâce auquel je vais pouvoir me moquer de Ronnie : nous avons plus marqué de points en un match que toutes ses équipes ! Alors même qu’ils jouaient bien plus vite à l’époque. Mais malgré le score, quelle combativité ! Je pense que nous avons été plus souvent que les autres équipes dans ce genre de situations et nous nous sentons plus fort, nous sommes plus résistants dans ces moments là. Nous attendons le moment où l’on pourra tirer bénéfice de toute cette expérience et des choses compliquées que nous avons eu à gérer. Nous avons vu un peu de ça cette nuit. » Erik Spoelstra.

Et comme souvent quand les matchs se jouent à la hargne, l’ailier James Johnson était de sortie. Le joueur de 31 ans a inscrit 18 des 31 points marqués par le Heat au cours des deux prolongations pour finalement finir la rencontre avec 31 unités.

« Le coach a dessiné un système pour moi pour essayer de gagner la rencontre à la fin de la première prolongation et j’ai juste continué à être dans le rythme après ça. J’avais de l’énergie et les Nuggets faisaient un super boulot pour défendre sur les gars de notre équipe qui étaient en feu, comme Kelly Olynyk, Goran Dragic, Wayne Ellington… Je me suis juste retrouvé ouvert plusieurs fois et mes coéquipiers ont réussi à me trouver. Ensuite, j’ai juste pris les shoots sur lesquels je bosse chaque jour. » James Johnson.

Un constat un peu trop humble aux yeux de Spoelstra.

« Il a réussi à créer des opportunités à partir de rien quand nous étions coincés. C’est ce que font les grands leaders. » Erik Spoelstra.

Mais Johnson n’a pas été le seul héros de la soirée. Avant lui, un autre joueur du Heat a réussi à tirer son épingle du jeu : Kelly Olynyk. Le Canadien a claqué 30 points mais a aussi terminé avec 4 contres, son record en carrière. De quoi s’attirer les louanges de son coach.

« C’est un gros compétiteur, il trouve toujours le moyen d’avoir un impact sur le terrain. Et vous avez vu, leur équipe est très difficile à défendre. Ils sont bien coachés, les joueurs sont très complémentaires et ils ont Nikola Jokic, un gars qui est très technique, qui peut driver, attaquer et qui est très polyvalent, ce joueur est un cauchemar à défendre. Nous avons le même genre de gars avec Kelly, il est un peu différent mais son tir, son playmaking en tête de raquette, sa créativité et son absence de peur rendent notre attaque beaucoup plus dynamique. » Erik Spoelstra.

Avec cette victoire, le Heat est désormais septième à l’Est.

Via Sun Sentinel et Miami Herald.

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