Damian Lillard : « Les comparaisons avec Stephen Curry ne me dérangent pas »
Dans le genre artilleur capable de prendre feu à trois points, le meneur des Portland TrailBlazers Damian Lillard se pose depuis plusieurs saisons parmi les tous meilleurs de la NBA. Alors forcément, il est souvent comparé au maitre en la matière, Stephen Curry. Mais cette analogie, que l’on pourrait penser flatteuse, ne fait pas spécialement plaisir à Lillard.
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« Ça ne me dérange pas. Je préférerais que les gens disent « il fait ce que Damian Lillard fait » parce que ça montrerait qu’ils prêtent attention à mon jeu. Je joue de cette manière depuis que je suis arrivé dans la ligue. Et les entendre utiliser le nom d’un autre gars, contre qui je joue, pour décrire ce que je réalise sur un terrain me fait me dire « Mec, dis juste que je suis en train de faire ce que je fais depuis le premier jour. » Mais ça ne me blesse pas. Je pense que tout le monde sait que je prends sur moi pour gérer ça sur le terrain, et ce sera toujours le cas. C’est la meilleur manière de faire selon moi. » Damian Lillard.
Si la comparaison entre les deux hommes est assez légitime au niveau du style de jeu, Lillard a encore beaucoup de boulot à faire au niveau de l’efficacité aux tirs, lui qui tourne à 37% à trois points en carrière, contre 44% pour le double MVP. Mais un bon meneur n’est rien sans un bon arrière. Curry peut compter sur son Splash bro Klay Thompson, Chris Paul sur James Harden, John Wall sur Bradley Beal… Chez les Blazers, Damian Lillard peut s’estimer heureux en regardant à ses côtés puisque c’est CJ McCollum qui l’accompagne. Vient ensuite la discussion épineuse de savoir où joue le meilleur backcourt de la NBA. Si du côté des Wizards on n’hésite pas à clamer sa supériorité (au point parfois de se ridiculiser), les deux compères de Portland sont plus mesurés.
« Nous avons genre 40 victoires en ce moment ? On s’en sort pas trop mal, certaines équipes en ont plus, d’autres moins. Les victoires, c’est tout ce qui compte dans ce genre de discussions. Tout ceux dont parle sont performants. Tout le monde peut tirer en sortie de dribble, certains sont de très bons passeurs, d’autres exagérément athlétiques… Il s’agit juste de victoires. Personne dans 20 ans ne se souviendra des moyennes exactes de tout le monde mais bien comment les équipes se seront comportées lors des moments importants. Combien de fois sont-ils allés en playoffs ? Combien de fois ils ont 50 wins ? Combien de titres ? De Finals ? C’est ce genre de choses qui compte. J’ai 26 ans, je ne vais pas commencer à discuter sur quel backcourt est le meilleur. À vrai dire je m’en fiche. » CJ McCollum.
« Je pense que nous sommes aussi bons que n’importe lequel des autres backcourts. Nous allons en playoffs chaque année, mais nous y n’avons pas eu le succès que nous aurions aimé avoir. Et c’est sur quoi nous travaillons. Par contre, nous avons fait notre boulot quand il s’agissait de remporter des matchs. Il y a beaucoup de joueurs dans cette ligue qui ne vont pas régulièrement en playoffs. Je pense que nous avons trouvé un moyen de participer à la postseason chaque année. Et peu importe qui on a en face de nous, on se bat. On ne se préoccupe pas de nos adversaires et on donne le change face à n’importe quelle équipe. Donc je pense, comme CJ. Personne ne regardera en arrière en disant « Oh regardez ils avaient les meilleures moyennes de points ! » Cela se jouera par rapport aux victoires et au succès de l’équipe. Mais je pense que s’il y a une discussion à ce sujet, il faut nous mettre dedans. » Damian Lillard.